Auteur : Élie Faure

C'est en 1909 qu'Élie Faure publia l'Art antique, premier volume de sa célèbre Histoire de l'Art, et c'est aux derniers jours de l'année 1920 que parut l'Art moderne, quatrième et dernier volume de la partie historique de cet ouvrage. La dernière édition à laquelle Élie Faure donna ses soins date de 1926. Il mourut en 1937, laissant des additions qui prirent place dans les éditions posthumes.

Fallait-il remettre l'oeuvre à jour ? Nous ne l'avons pas pensé. D'abord parce qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer, dans les apports des historiens, ce qui est connaissance neuve de ce qui est opinion nouvelle. Pour quelques faits certains, souvent relatifs à la préhistoire ou aux origines de l'histoire (grotte de Lascaux, lecture des derniers textes crétois, etc.) bien des apports ne sont que certitudes provisoires qui, après s'être substituées aux certitudes d'hier, céderont demain la place à de nouvelles théories.

Mais surtout, si l'on ne cesse depuis cinquante ans de réimprimer l'Histoire de l'Art, si elle continue d'être traduite et éditée en Europe, en Asie et en Amérique, c'est parce que ce n'est pas seulement la meilleure initiation à l'histoire générale de l'art, mais aussi un ouvrage exceptionnel par son style, par l'originalité et la profondeur de ses vues, qui ont inspiré l'esthétique contemporaine.

Comme l'Histoire de France de Michelet, comme la Cité antique de Fustel, comme la Civilisation de la Renaissance de Burckhardt — ouvrages d'ailleurs beaucoup plus anciens — l'Histoire de l'Art d'Élie Faure doit être réimprimée telle qu'elle a été écrite.

Aussi ne s'est-on ettorcé, ici, que d'être fidèle. Pour l'illustration on a, autant qu'on l'a pu, suivi l'édition de 1926. Quant au texte, établi à l'aide de toutes les éditions et de tous les manuscrits de l'auteur, il est plus complet et surtout plus correct que celui de toutes les éditions antérieures. Yves Lévy.

Auteur : Élie Faure

C'est en 1909 qu'Élie Faure publia l'Art antique, premier volume de sa célèbre Histoire de l'Art, et c'est aux derniers jours de l'année 1920 que parut l'Art moderne, quatrième et dernier volume de la partie historique de cet ouvrage. La dernière édition à laquelle Élie Faure donna ses soins date de 1926. Il mourut en 1937, laissant des additions qui prirent place dans les éditions posthumes.

Fallait-il remettre l'oeuvre à jour ? Nous ne l'avons pas pensé. D'abord parce qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer, dans les apports des historiens, ce qui est connaissance neuve de ce qui est opinion nouvelle. Pour quelques faits certains, souvent relatifs à la préhistoire ou aux origines de l'histoire (grotte de Lascaux, lecture des derniers textes crétois, etc.) bien des apports ne sont que certitudes provisoires qui, après s'être substituées aux certitudes d'hier, céderont demain la place à de nouvelles théories.

Mais surtout, si l'on ne cesse depuis cinquante ans de réimprimer l'Histoire de l'Art, si elle continue d'être traduite et éditée en Europe, en Asie et en Amérique, c'est parce que ce n'est pas seulement la meilleure initiation à l'histoire générale de l'art, mais aussi un ouvrage exceptionnel par son style, par l'originalité et la profondeur de ses vues, qui ont inspiré l'esthétique contemporaine.

Comme l'Histoire de France de Michelet, comme la Cité antique de Fustel, comme la Civilisation de la Renaissance de Burckhardt — ouvrages d'ailleurs beaucoup plus anciens — l'Histoire de l'Art d'Élie Faure doit être réimprimée telle qu'elle a été écrite.

Aussi ne s'est-on ettorcé, ici, que d'être fidèle. Pour l'illustration on a, autant qu'on l'a pu, suivi l'édition de 1926. Quant au texte, établi à l'aide de toutes les éditions et de tous les manuscrits de l'auteur, il est plus complet et surtout plus correct que celui de toutes les éditions antérieures. Yves Lévy.

Auteur : Élie Faure

C'est en 1909 qu'Élie Faure publia l'Art antique, premier volume de sa célèbre Histoire de l'Art, et c'est aux derniers jours de l'année 1920 que parut l'Art moderne, quatrième et dernier volume de la partie historique de cet ouvrage. La dernière édition à laquelle Élie Faure donna ses soins date de 1926. Il mourut en 1937, laissant des additions qui prirent place dans les éditions posthumes.

Fallait-il remettre l'oeuvre à jour ? Nous ne l'avons pas pensé. D'abord parce qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer, dans les apports des historiens, ce qui est connaissance neuve de ce qui est opinion nouvelle. Pour quelques faits certains, souvent relatifs à la préhistoire ou aux origines de l'histoire (grotte de Lascaux, lecture des derniers textes crétois, etc.) bien des apports ne sont que certitudes provisoires qui, après s'être substituées aux certitudes d'hier, céderont demain la place à de nouvelles théories.

Mais surtout, si l'on ne cesse depuis cinquante ans de réimprimer l'Histoire de l'Art, si elle continue d'être traduite et éditée en Europe, en Asie et en Amérique, c'est parce que ce n'est pas seulement la meilleure initiation à l'histoire générale de l'art, mais aussi un ouvrage exceptionnel par son style, par l'originalité et la profondeur de ses vues, qui ont inspiré l'esthétique contemporaine.

Comme l'Histoire de France de Michelet, comme la Cité antique de Fustel, comme la Civilisation de la Renaissance de Burckhardt — ouvrages d'ailleurs beaucoup plus anciens — l'Histoire de l'Art d'Élie Faure doit être réimprimée telle qu'elle a été écrite.

Aussi ne s'est-on ettorcé, ici, que d'être fidèle. Pour l'illustration on a, autant qu'on l'a pu, suivi l'édition de 1926. Quant au texte, établi à l'aide de toutes les éditions et de tous les manuscrits de l'auteur, il est plus complet et surtout plus correct que celui de toutes les éditions antérieures. Yves Lévy.