Auteur : Philippe Aubert de Gaspé Fils

Philippe Aubert de Gaspé, fils est né en 1814 à Québec. Fils de l'écrivain Aubert de Gaspé, il est correspondant parlementaire, et son roman, L'Influence d'un livre, parait en 1837. Il meurt en 1841, à l'âge de 26 ans.

Profondément influencé par Le Petit Albert, ouvrage d'alchimie qui décide du sort de sa vie, Charles Amand, cultivateur canadien rusé et avide, se fait fort de découvrir la pierre philosophale. De conjurations en sortilèges, d'apparition diaboliques en meurtres, de naufrage en mariage, L'Influence d'un livre foisonne en aventures inattendues.

Imprimé à Québec en 1837, souvent considéré comme le premier roman canadien-français, L'Influence d'un livre est une oeuvre étrange où se croisent les influences anglo-saxonnes et françaises, mais qui n'en demeure pas moins d'une lecture passionnante pour les lecteurs d'aujourd'hui.

Auteur : Philippe Aubert de Gaspé, fils

Un roman de moeurs et d'alchimie sur les bords du Saint-Laurent.

« L'Influence d'un livre est un roman étonnant. Il raconte les aventures et les mésaventures d'un alchimiste québécois. Charles Amand, en effet, essaie de trouver de l'or en utilisant les formules magiques d'un livre célèbre et presque introuvable alors : Le Petit Albert. Mais les vertus cabalistiques de la poule noire, de la véritable chandelle magique et de la Main-de-Gloire n'opèrent pas. Et c'est par hasard qu'il trouve une petite fortune dont ii ne profite d'ailleurs que pour continuer ses recherches magiques. Durant la quête de la Main-de-Gloire, Charles Amand assiste à deux réunions villageoises et chaque fois un vieillard prend la parole pour raconter une étrange histoire : d'abord celle de Rose Latulipe qui dansa avec le Diable puis l'histoire de Rodrigue Bras-de-Fer qui ne craignair ni Dieu ni Diable… Aubert de Gaspé compose le romantisme passionnel avec le macabre et l'horrible, le folklore et les moeurs champêtres avec le milieu urbain de la médecine et des bals. Le tout dans un projet à demi avoué de critiquer la société.

Les personnages du roman sont des hommes de passage, et c'est peut-être cette image qu'il faut retenir de ce roman qui affirme vouloir décrire la société québécoise, une image d'hommes privés d'une société d'épanouissement, et donc d'un temps viable, et voués à parcourir sans but véritable un pays de magie et de rêves. » (de la préface de Léopold Leblanc)

Le premier roman québécois, publié en 1837.