Allais...grement Auteur :
Alphonse Allais Lorsque, le 20 octobre 1854, Charles-Auguste Allais, pharmacien à Honfleur, déclare la naissance de son fils Charles-Alphonse, il pense moins au renom de l'humour français qu'à la succession de son officine et pourtant, comme pour le contredire, son héritier manifeste au cours des ans plus de goût pour la farce que pour la fabrication des pilules.
Durant ses stages parisiens, Alphonse Allais abandonne définitivement les potions pour militer au
Quartier latin parmi les groupes des
« Hydropathes », des
« Fumistes » ou autres
« Hirsutes », préparant son entrée à Montmartre au cabaret du
Chat Noir. En 1882, il collabore à un hebdomadaire du même nom et en devient le rédacteur en chef, donnant également une chronique régulière :
« La Vie drôle » au
Journal (1892), qui l'envoie en reportage aux États-Unis. Plus tard, il dirige
Le Sourire (1899), écrivant chaque semaine un conte et ce rythme il le maintient bien malgré lui jusqu'à sa mort, le 28 octobre 1905. Il a alors 51 ans.
Près d'un millier de contes sont ainsi écrits au jour le jour pour la presse. Certains sont, de son vivant, publiés en recueils aujourd'hui introuvables. Ce sont ses oeuvres
« anthumes ». Parmi une vingtaine de volumes, citons
À se tordre (1891) : 8 000 exemplaires.
Vive la Vie (1892).
Pas de Bile (1893).
Le Parapluie de l'Escouade (1893).
Rose et Vert Pomme (1894).
Silverie ou les fonds hollandais, un acte en collaboration avec Tristan Bernard (1895).
On n'est pas des boeufs (1896).
Deux et Deux font Cinq (1896).
L'Affaire Blaireau (1899), roman adapté deux fois au cinéma.
Le Captain Cap (1902).
Ses oeuvres « posthumes » : une quinzaine de recueils publiés depuis 1912 regroupent les contes dispersés et redécouverts chaque jour par les fanatiques dans la presse de l'époque. Parmi ceux-ci :
Les Templiers, préfacé par André Fréderique (1947).
La Vie drôle, préfacé par Sacha Guitry (1947).
Autour du Chat Noir, préfacé par Ralph Messac (1955).
Avec le Sourire, préfacé par Anatole Jakovsky (1955).
A Mil, préfacé par Maurice Donnay (1921).
Pour Sacha Guitry et Jules Renard, Alphonse Allais ressemblait à un Anglais mélancolique, pour d'autres à un fier Viking. Ses facéties, ses canulars, ses équipées avec Albert Capron (le captain Cap) auraient pu être le fait d'un joyeux drille, mais pour tous c'était un taciturne : un clown triste émergeant du silence pour lancer une boutade, une anecdote, un mot
qui serviront sa légende.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 25504 Éditeur : Librairie générale française Collection : Le Livre de poche Numéro(s) du livre : 1392 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1965 Poids : 140 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».