Les contes du chat perché Auteur :
Marcel Aymé Ces contes ont été écrits pour les enfants âgés de quatre à soixante-quinze ans. Il va sans dire que par cet avis, je ne songe pas à décourager les lecteurs qui se flatteraient d'avoir un peu de plomb dans la tête. Au contraire, tout le monde est invité. Je ne veux que prévenir et émousser, dans la mesure du possible, les reproches que pourraient m'adresser, touchant les règles de la vraisemblance, certaines personnes raisonnables et bilieuses. À ce propos, un critique distingué a déjà fait observer, avec merveilleusement d'esprit, que si les animaux parlaient, ils ne le feraient pas du tout comme ils le font dans « les Contes du chat perché ». Il avait bien raison. Rien n'interdit de croire en effet que si les bêtes parlaient, elles parleraient de politique ou de l'avenir de la science dans les îles Aléoutiennes. Peut-être même qu'elles feraient de la critique littéraire avec distinction. Je ne peux rien opposer à de semblables hypothèses. J'avertis donc mon lecteur que ces contes sont de pures fables, ne visant pas sérieusement à donner l'illusion de la réalité. Pour toutes les fautes de logique et de grammaire animales que j'ai pu commettre, je me recommande à la bienveillance des critiques qui, à l'instar de leur savant confrère, se seraient spécialisés dans ces régions-là. Je ne vois rien d'autre à prier qu'on insère. M. A.
Né à joigny, dans l'Yonne, en 1902, Marcel Aymé était le dernier d'une famille de six enfants. Ayant perdu sa mère à deux ans, il fut élevé jusqu'à huit ans par ses grands-parents maternels qui possédaient une ferme et une tuilerie à Villers-Robert, une région de forêts, d'étangs et de prés. Il entre en septième au collège de Dole et passe son bachot en 1919. Une grave maladie l'oblige à interrompre les études qui auraient fait de lui un ingénieur, le laissant libre de devenir écrivain.
Après des péripéties multiples (il est tour à tour journaliste, manoeuvre, camelot, figurant de cinéma), il publie un roman « Brûlebois », aux Cahiers de France, et, en 1927, « Aller retour », aux Éditions Gallimard, qui éditeront la majorité de ses oeuvres. Le prix Théophraste-Renaudot pour « La Table-aux-Crevés » le signale au grand public en 1929. « La Jument verte » paraît en 1933. Avec une lucidité inquiète, il regarde son époque et se fait une réputation d'humoriste par ses romans et ses pièces de théâtre : « Travelingue » (1941), « Le Chemin des écoliers » (1946), « Clérambard » (1950), « La Tête des autres » (1952), « La Mouche bleue » (1957).
Ses recueils de nouvelles « Les Contes du chat perché » (1939) et « Le Passe-muraille » (1943) conquièrent tous les publics. Marcel Aymé est mort en 1967.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 11216 Éditeur : Gallimard Collection : Folio Numéro(s) du livre : 432 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1973 Poids : 140 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».
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