Les Jeunes Voyous Auteur :
Auguste Le Breton Auguste le Breton, auteur du « Rififi chez les hommes », a tenu son serment : si j'ai un enfant, j'écrirai. Baptisé Auguste (le Breton, pour les « truands »), l'auteur de « La loi des rues » est, comme son surnom l'indique, né en Bretagne.
Il a un an quand son père, natif de Lorient, se fait tuer dans la Somme, en 1914. Il passe sa première enfance dans une terme du Finistère, puis est adopté par les Pupilles de la Nation.
De nombreuses années de sa jeunesse s'écoulent dans les orphelinats, vie qu'il raconte dans l'un de ses romans, « Les hauts-murs », qu'il dédie à sa petite fille et à tous ses copains connus et inconnus de l'Assistance publique, des orphelinats, des maisons de redressement et de correction.
À dix-huit ans, on le retrouve sur le pavé de Paris, clochard au sens littéral du mot, couvert de vermine. Il commence à nouer de solides amitiés avec les voyous de Saint-Ouen de l'époque héroïque chère à Carco, à Mac Orlan et à tant d'autres.
Auguste le Breton connait le dernier relief des fortifications, du pantalon à pattes, des casquettes à carreaux, des filles en jupe plissée et des rixes au couteau. Ces bas-fonds, il les décrit dans « La loi des rues », suite des « Hauts-Murs ». Par intermittence, il exerce un peu tous les métiers : terrassier, dépanneur d'ascenseur, garçon couvreur, etc., le tout entre deux valses dans les bals musette.
Comme beaucoup de rôdeurs, le bal l'attire, Insensiblement, il quitte les bouges de Saint-Ouen et d'Argenteuil pour monter jusqu'aux bals plus huppés de la place Clichy. C'est là qu'il rencontrera les truands d'envergure avec qui il va frayer toute sa vie.
Des voyages rapides qui ne supportent pas de question l'éloignent souvent de Paris, mais il revient toujours à son Montmartre qu'il aime. Il ne fréquente que les bars où se réunit le milieu, ces bars à rafles et à règlements de comptes. Durant l'occupation, il dirige des parties de passe et de poker, dans des lieux clandestins.
Ensuite, il continue à vivre du jeu jusqu'en 1947, année où il lui naît une petite fille. Le moment est venu de tenir le serment qu'il s'était fait lorsqu'il couchait dans les entrées de métro : « Si j'ai un enfant un jour, j'écrirai ». II se met au travail. Mais écrire c'est joli; encore faut-il savoir. Pendant sept ans, il s'astreint à noircir du papier. Une occasion lui fait rencontrer Marcel Sauvage, à qui il remet l'un de ses manuscrits. Loin de le décourager, le jury du prix Renaudot lui demande un bouquin en argot. Un mois plus tard, Auguste le Breton lui apporte le « Rififi ». Et, depuis il a publié « Razzia sur la Schnouf », « Le rouge est mis », « Les racketters », « Rafles sur la ville », « Les tricards » (Extrait Journal du Soir de Lyon).
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 8356 Éditeur : Plon Collection : À chacun son destin Numéro(s) du livre : Non disponible ISBN : Non disponible Année d'impression : 1967 Poids : 220 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».