Une Soupe aux herbes sauvages Auteur :
Martin Caidin « Au printemps, le garde forestier découvrit un pendu dans le bois du Rosier. Le bonhomme avait dû se passer la corde au cou juste avant l'hiver et quand le garde était tombé dessus, il n'était pas beau à voir. Dans ses poches on a trouvé 14 sous et un petit carnet avec une couverture en toile cirée noire. »
« L'homme y avait noté tous les endroits, toutes les entreprises où il avait demandé du travail
« Je suis passé à Manosque, pas de travail, à Gap, pas de travail, à Largentière, pas de travail
». Il y en avait une dizaine comme ça, peut-être plus, avec chaque fois la même annotation : « pas de travail ». « C'est une chose qui m'a toujours révoltée, je trouve inacceptable qu'un homme ne puisse travailler quand il le veut. Comment parler de progrès ou d'humanité ? Comment oser parler de Liberté, d'Égalité ou de Fraternité ? C'est du vent ! Tant qu'un homme ne peut choisir son métier, tout le reste c'est du vent
»
Cette indignation, cette révolte, cette jeunesse, sont celles d'Émilie Caries, Briançonnaise, paysanne et institutrice pendant quarante ans dans les villages de sa montagne. Elle nous raconte sa vie, nous fait goûter à sa soupe d'herbes sauvages. Cette « soupe » nous parle du passé, mais surtout du présent et de l'avenir, car Émilie Caries n'a jamais abdiqué.
Roman misérabiliste, récit larmoyant ? C'était l'écueil. Mais la vieille dame n'est pas de la race qui se lamente ou qui s'apitoie. Elle promène une force tranquille, une santé à toute épreuve, une joie même étonnante. Dans ce monde des campagnes qui ne croit qu'à Dieu et à l'autorité, elle professe féminisme, anarchisme et pacifisme. Comme ses petits-enfants, aujourd'hui. Elle n'accepte aucune fatalité, aucune soumission. Et se bat au nom d'un idéal que rien n'entamera. Mélange d'ardeur et de candeur, de révolte et d'ironie, d'idéal et de réalisme qui donne à « sa soupe » cette saveur si particulière. Janick Jossin, « L'Express »
Que l'on n'attende pas de cette « Soupe aux herbes sauvages », une aimable collection d'historiettes pittoresques, un florilège de traits campagnards, vieilles tisanes et vieilles lunes. Émilie Cartes, au terme de ses jours, a pris la plume comme on prend son épée pour combattre les préjugés, pourfendre les puissants et les riches, dire leur fait aux malins. Bruno Frappat, « Le Monde »
Son livre est formidable. Elle ne cherche pas à faire littéraire, et elle y est en plein, du premier coup. Allez-y carrément. Cavanna, « Charlie Hebdo »
Tout le monde devrait lire sa « Soupe aux herbes sauvages ». C'est un des plus beaux livres de l'année. Un livre salutaire. Richard Cannavo, « Le Matin »
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 11375 Éditeur : J'ai Lu Collection : Non disponible Numéro(s) du livre : 1128 ISBN : 2-277-21128-1 Année d'impression : 1980 Poids : 140 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».