Opium - Journal d'une désintoxication Auteur :
Jean Cocteau Jean Cocteau a tenu la vedette dans les milieux cultivés, artistiques et mondains pendant plus de cinquante ans. Poésie, roman, théâtre, cinéma, critique, peinture et dessin, il touche à tous les genres avec une virtuosité qui émerveille les uns et agace quelques autres, portés à voir dans ce talent protéiforme un brin de mystification. En fait, c'est un créateur inquiet toujours en quête de nouveauté, sans souci des contradictions.
Né en 1889 à Maisons-Laffitte dans une famille aisée, il obtient ses premiers succès de poète à dix-sept ans, fréquente les salons et les artistes : Diaghilev, créateur des Ballets russes, les peintres de l'École de Paris, etc. et commence à écrire de la poésie de roman (
Le Potomak, 1913). Après la guerre de 1914-1918 (où il sert dans un service auxiliaire), il continue à écrire : romans, poèmes, critiques, théâtre, chroniques, relations de voyage.
Il aborde le cinéma en 1932 avec
Le Sang d'un poète, puis avec
L'Éternel Retour (1942),
La Belle et la Bête (Prix Louis Delluc 1945), Orphée (1949), etc. et trouve le temps de dessiner et de décorer chapelles ou hôtels de ville (Milly, Villefranche, Menton). Ses succès de théâtre ne se comptent pas.
Élu en 1955 membre de l'Académie royale de Belgique et de l'Académie française, couronné prince des poètes » en 1960,
Jean Cocteau est mort à Milly-la-Forêt en 1963.
Ce qu'Esope le fabuliste démontrait à propos de la langue s'applique aussi bien à l'opium : ce latex que pleure le pavot peut être la meilleure ou la pire des drogues selon l'usage qu'on en fait. À petites doses, il apaise la douleur, calme l'angoisse, délie l'esprit, mais qu'on en vienne à trop aimer le fumer ou le mâcher et l'ami devient tyran qui obsède, désagrège et finit par tuer. Les gens sages cherchent donc à désintoxiquer l'opiomane.
L'opération ne se passe pas sans souffrances physiques, sans dérobade et révolte du cerveau en proie au besoin, au manque sursauts que
Jean Cocteau a voulu ne pas oublier et qu'il note dans
Opium, journal d'une désintoxication. Privé d'opium, lui qui se sentait papillon redevient-il terne chenille à mesure que s'apaise la soif de drogue ? Ce serait mal connaître cette intelligence vive. Elle se détourne progressivement des contingences physiques pour aller d'un sujet à l'autre et parler d'Orphée, de l'Ange Heurtebise, des livres qu'il aime, des monstres sacrés, de sa jeunesse, de Gide, du peintre Picasso, de Raymond Roussel et de mille autres sujets variés.
Ces textes, auxquels le temps ne donne d'ailleurs pas de rides, datent de 1929 et de 1930 on y retrouve le même charme qu'aux autres écrits du poète.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 30860 Éditeur : Stock Collection : Le Livre de Poche Numéro(s) du livre : 3441 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1972 Poids : 120 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».