Un simple soldat Auteur :
Marcel Dubé Ce n'est pas tant d'une pièce qu'il faut parler à propos d'« Un simple soldat » que d'un scénario. C'est une accumulation de « choses vues », de témoignages, une élaboration de thèmes. L'oeuvre est chargée, mais par le fait même inachevée. Que manquerait-il à Dubé pour atteindre à la maturité d'expression ? Un peu de poésie peut-être, c'est-à-dire un certain pouvoir de transposition. Cela viendra. Jean Bouthillette, Photo Journal, 22 décembre 1957
Ce qui compte avant tout, dans « Un simple soldat », c'est cette intuition, ou mieux encore cet instinct qu'a Marcel Dubé d'aller aux choses essentielles, de discerner le durable de l'accessoire, de saisir cette intimité de l'âme canadienne-française si difficile à cristalliser et de savoir l'exprimer avec une force, voire une violence, assez extraordinaire.
Jean Hamelin, Le Petit Journal, 15 décembre 1957
Il y a certes chez Joseph un peu du pèlerin de l'absolu, mais la passion du personnage s'éparpille à travers trop d'épisodes, trop de tableaux, elle s'effrite dans l'accessoire et Joseph finit par être ce que notre argot appelle « un mouton noir ». Jean Vallerand, Le Devoir, 2 juin 1958
Qu'on se rassure dès le départ : « Un simple soldat » n'a rien perdu de ses qualités. C'est toujours, selon moi, l'étude la plus puissante, la plus cruelle, la plus révélatrice de notre milieu que nous ait donné un auteur canadien. C'est à la construction de la pièce que j'en ai; c'est en même temps le défaut majeur de Marcel Dubé que je voudrais toucher du doigt. Jean Bouthillette, Photo Journal, 14 juin 1958
Joseph Latour, c'est la colère de l'homme conscient d'une humiliation socialement congénitale. Une colère qui, si elle ne « purifie » pas le monde, comme l'écrit l'auteur dans une brève présentation, rappelle du moins que la mesquinerie de ce « monde » n'est pas encore irrémédiablement opaque. Ce Joseph Latour, comme tous les autres, ne purifie pas le monde, car il ne sauve que lui-même. R. de Repentigny, La Presse, 2 juin 1958
In so doing Dubé has done a vital good. He has placed before Canadian eyes the matrix of the Canadian scene. Running behind the play is the English-Canadian Banker, the man who owns the life of Joseph and his brethren. Joseph never states his slavery intelligently : but if he could there must certainly be a verbal onslaught on St. James St. S.S. : Chronicle Telegraph, 27 octobre 1958
Tout séduisant, sans rides, que soit « Un simple soldat » (repris à la Comédie-Canadienne), il apparaît dès l'abord que cette oeuvre ancienne de Marcel Dubé n'a pas encore la profondeur et la gravité de ses pièces les plus récentes. Jean Basile, Le Devoir, 24 avril 1967
La pièce de Dubé nous entraîne donc bien au-delà des images faciles et folkloriques d'un temps révolu. Bien sûr, ceux qui y cherchent des éléments de sociologie pourront être satisfaits. Vrais celui qui ne se contentera pas d'une lecture rapide et superficielle verra que Dubé témoigne de l'homme québécois et, à travers lui, de l'homme éternel. Et c'est à ce signe qu'on reconnaît les grandes et fortes oeuvres dramatiques. Martial Dassylva, La Presse, 24 avril 1967
Oh, the fury and frustration of watching for three hours as an absolutely first-rate play slowly sags and disintegrates before one's eyes because the playwright was too self-indulgent and/or undisciplined to clarify his thoughts and keep them coherent ! Joan Irwin, The Montreal Star, 22 avril 1967
Je sais maintenant que je suis bon public, que Marcel Dubé a un génie à notre mesure, et que Gilles Pelletier est un extraordinaire comédien. Et bien plus important encore, je sais un certain nombre de choses que je ne savais pas, sur nous tous, sur ce pays, sur moi-même et sur mes enfants. Rudel Tessier, Photo Journal , 28 avril 1967
L'autre soir, après une « représentation » sans histoire à l'Assemblée llégislative, j'ai eu la chance de voir à Québec toute la deuxième partie du « Simple Soldat » de Marcel Dubé. Car j'ai vu ce qui, à mon avis, est la pièce la plus drue et vraie qu'on ait encore tirée de nous. C'est nous autres tout crachés. Même quand ils cèdent à un léger penchant pour la prédication (sur l'air de « Si tous les gars du monde »
) les gens de Dubé arrivent encore à nous convaincre, tant ils sont vivants et présents, y compris dans leurs gaucheries. René Levesque, Dimanche-Matin, mai 1967
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 7280 Éditeur : Éditions de l'Homme Collection : Non disponible Numéro(s) du livre : Non disponible ISBN : Non disponible Année d'impression : 1967 Poids : 170 gr
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