Diane de Poitiers Auteur :
Philippe Erlanger Aucune biographie sérieuse n'avait encore été consacrée à la favorite royale, inspiratrice de tant de poètes, de romanciers et de pamphlétaires.
Appuyé sur une documentation considérable, ce livre évoque de façon saisissante et pour la prernière fois ressuscite le vrai visage d'une femme qui, pour n'avoir été ni courtisane ni maîtresse des deux rois, n'en eut pas moins un incroyable destin.
Profondément imprégnée par les idées du Moyen Âge et princesse de la Renaissance, catholique intransigeante et transfigurée en déesse païenne, politique froidement réaliste et emblème des grâces d'une civilisation, Diane symbolisa les contradictions des deux époques au carrefour desquelles elle se trouva. Après avoir été l'épouse irréprochable d'un infirme de quarante ans son aîné, elle sut patiemment conquérir l'amour d'un adolescent dont elle aurait pu être la mère et qui l'idolâtra jusqu'à la mort. Le pouvoir absolu qu'elle exerça sur son amant, devenu le roi Henri II, eut pour la France des conséquence funestes. Mais en appelant d'illustres artistes à entrenir le mythe de son indestructible beauté, elle nous a légués les chefs-d'oeuvre de notre Renaissance en même temps qu'une légende dont les hommes n'ont pas fini d'être enchantés.
Né à Paris le 11 juillet 1903, fils du compositeur Camille Erlanger (« Aphrodite », « Le Juif polonais »), petit-neveu des comtes de Camondo qui donnèrent à la France le musée de ce nom et firent entrer les Impressionnistes au Louvre, Philippe Erlanger, ayant obtenu une licence en Droit et le diplôme des Sciences politiques, se destinait aux Affaires étrangères.
En attendant le concours, il entra, sur le conseil de Philippe Berthelot, à la direction des Beaux-Arts où venait d'être créé un modeste bureau destiné à établir des échanges artistiques avec l'étranger. Pendant quarante ans, il devait consacrer une activité passionnée à cette tâche qui allait prendre place au premier rang des préoccupations de tous les gouvernements. C'est ainsi que Philippe Erlanger a organisé des centaines d'expositions et d'innombrables manifestations théâtrales et musicales. C'est ainsi qu'il a créé le Festival international du film de Cannes, dont il est aujourd'hui le président d'honneur fondateur. À ce titre, l'Académie française lui a décerné en 1962 le Grand Prix du rayonnement français.
Philippe Erlanger a occupé les fonctions d'inspecteur général au ministère de l'Éducation nationale, de chef au Service des échanges artistiques au ministère des Affaires étrangères, de directeur de l'Association française d'action artistique, de ministre plénipotentiaire, Il est commandeur de la Légion d'honneur. Parallèlement, Philippe Erlanger n'a cessé de se consacrer aux études historiques. Historien peu conformiste, mais rigoureux, critique d'art, journaliste, il n'a jamais dissocié les recherches du psychologue de celles du prospecteur d'archives. L'Académie française a couronné l'ensemble de cette oeuvre, qui a reçu en 1963 le Grand Prix littéraire du Conseil général de la Seine, en 1966 le Prix des Ambassadeurs et, en 1969, le Grand Prix Gobert.
Parmi ses oeuvres : « Henri III », « Le Régent », « Buckingham », « Monsieur, frère de Louis XI V », « L'Étrange Mort de Henri IV », « Louis XIV », « Le Massacre de la Saint-Barthélemy », « Richelieu », « Clémenceau.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 5833 Éditeur : Gallimard Collection : Folio Numéro(s) du livre : 552 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1974 Poids : 210 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».
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