Banlieue Sud-Est

Auteur : René Fallet

Originaire dit Bourbonnais, fils d'un cheminot, René Fallet est né en décembre 1927 à Villeneuve-Saint-Georges. En 1912, il entre comme manutentionnaire chez : un éditeur, puis est coursier en pharmacie et ensuite apprenti-foudrier. En 1914, il s'engage dans l'armée : il n'a pas dix-sept ans.

Démobilisé en 1945, il entre à la rédaction du journal « Libération » sur la recommandation de Blaise Cendrars à qui il a envoyé ses premiers poèmes.

En 1946, il fait à dix-neuf ans de brillants débuts de romancier arec « Banlieue Sud-Est », qui est chaleureusement accueilli. René Fallet devient également scénariste (« Fanfan la Tulipe ») et critique littéraire. Pendant de nombreuses années, il a donné une chronique au « Canard Enchaîné ». Il y collabore toujours ainsi qu'à différents hebdomadaires.

Un certain nombre de ses romans ont été portés à l'écran, notamment « Le Triporteur », « La Grande Ceinture » (« Porte des Lilas »), « Les Pas Perdus », « Les Vieux de la Vieille », « Paris au mois d'août » (pour lequel il a obtenu le Prix Interallié en 1964) et « Un Idiot à Paris ».

Entre 1943 et 1944, Villeneuve-Saint-Georges doit aux ateliers du chemin de fer d'être une cible stratégique de choix. Cette position honorifique, dont ses habitants se passeraient fort bien, est due à l'époque - celle de l'occupation avec ses séquelles de couvrefeu, de tickets, de marché noir et de bombardements. En attendant que ce temps passe, il faut bien vivre. Et autant que possible vivre bien, dit la jeunesse du pays qui, par bandes de garçons et filles entre seize et vingt ans, flirte, danse et se gave gravement de jazz en se donnant l'air swing.

Ainsi Bernard, principal héros de cette histoire, songe-t-il à quitter son emploi dans une pharmacie afin de jouir du bon de l'air, ce qui implique de garder un coeur libre (et cynique, naturellement !). Mais, à dix-sept ans, on n'est pas toujours maître de ses réflexes et lui, que l'amour d'Annie laisse froid, le voilà fou de Zézette, l'amie de son copain Cous.

À cet âge, on ne sait pas très bien ce qu'on fait, comme dit malicieusement Georges Brassens qui préface le roman. De l'épisode de Reynaldo à la fin brusquée dans un fracas de détonations, c'est tout un fragment de jeunesse, celle de la génération de la guerre, qui ressuscite sous la plume de René Fallet - provocante et un peu gâcheuse, fleur bleue quand même sous ses dehors désinvoltes.

Condition générale du livre : Non disponible   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 13624
Éditeur : Denoël
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2157
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1967
Poids : 240 gr

Prix : 5,99 $

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Paris au mois d'août

Auteur : René Fallet

Originaire du Bourbonnais, fils d'un cheminot, René Fallet est né en décembre 1927 à Villeneuve-Saint-Georges. En 1942, il entre comme manutentionnaire chez un éditeur, puis est coursier en pharmacie et ensuite apprenti Poudrier. En 1944, il s'engage dans l'armée : il n'a pas dix-sept ans.

Démobilisé en 1945, il entre à la rédaction du journal Libération sur la recommandation de Blaise Cendrars à qui il a envoyé ses premiers poèmes.

En 1946, il fait à dix-neuf ans de brillants débuts de romancier avec « Banlieue Sud-Est », qui est chaleureusement accueilli.

René Fallet devient également scénariste (« Fanfan La Tulipe ») et critique littéraire. Pendant de nombreuses années, il a donné une chronique au Canard Enchaîné. Il y collabore toujours ainsi qu'à différents hebdomadaires.

Un certain nombre de ses romans ont été portés à l'écran, notamment « Le Triporteur », « La Grande Ceinture » (« Porte des Lilas »), « Les Pas Perdus », « Les Vieux de la Vieille », « Paris au mois d'août » (pour lequel il a obtenu le Prix Interallié en 1964) et « Un Idiot à Paris ». « Chalerston » va être publié dans les pays anglo-américains.

Houspillé par un automobiliste furieux de le voir flâner devant ses roues, Henri Plantin médite la justesse des injures reçues en gagnant le refuge du trottoir. Qu'il ne soit pas grand-chose sur terre, c'est indéniable. Son bilan ? Quarante ans, une femme et trois enfants (qui se grisent actuellement d'air marin), un emploi de vendeur à la Samaritaine, l'espoir de passer chef de rayon et de trouver la bonne combinaison au tiercé. Il y en a des millions comme lui - il n'est parmi cette foule qu'un visage anonyme sur qui personne ne se retourne.

Si, pourtant, voilà quelqu'un : cette jolie fille en robe rouge qu'il vient d'admirer au passage en songeant qu'elle est trop belle pour jamais s'intéresser à un minus comme lui. Elle s'approche, demande son chemin, accepte qu'il l'accompagne.

Hé, hé, dira-t-on. Hé non ! Henri n'est pas un coureur de jupons; sa rencontre avec cette jeune Anglaise perdue dans Paris tombe à pic pour le réconforter, c'est tout, et cela lui enflamme tant et si bien le coeur qu'il en perd la tête. Henri Plantin le timide est prêt à faire n'importe quoi, même des choses héroïques, pour conquérir Pat. Et il en fait.

C'est ce qui donne son charme, sa poésie, à cette chronique ironique et tendre d'un amour d'été.

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Numéro d'inventaire : 13739
Éditeur : Denoël
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2428
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1968
Poids : 100 gr

Prix : 5,99 $

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