La laideur se vend mal Auteur :
Raymond Loewy Ou comment rendre beaux les objets nécessaires.
Depuis la plus tendre enfance, Raymond Loewy rêve de locomotives, d'automobiles, de navires. Âgé de quinze ans, « il donne son coeur à douze magnifiques créatures » : ce sont douze locomotives d'un entrepôt du P. L. M.
C'est dans un train d'ailleurs, que le jeune garçon fait une double découverte. Il reçoit d'une ravissante inconnue son premier baiser, et l'harmonie de cette minute lui fait comprendre ce qu'inconsciemment il poursuit, ce qui lui donne du « vague à l'âme »; il cherche la beauté sous toutes ses formes, il rêve de perfection.
La première guerre mondiale ayant interrompu ses études d'ingénieur, le capitaine Loewy, avec pour tout bagage son uniforme, sept décorations - dont la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre - le souvenir d'un père d'origine autrichienne, d'une mère bien de « chez nous » et 40 dollars, s'embarque pour l'Amérique à la recherche de la vie. Dès son arrivée, il est happé par New York, gigantesque et turbulent.
Du haut d'un building, Raymond Loewy contemple pour la première fois ce cahot bruyant dans lequel il va vivre. « Quelque part, lui dit son frère, parmi ces myriades de maisons quelqu'un a besoin de toi, il t'appartient de le trouver. »
Ses premières impressions, nous les trouvons dans ce livre écrit trente ans plus tard. « On fabriquait à tort et à travers ascenseurs, moulins à café, grues mécaniques, etc. avec pour seule préoccupation que « ça marche ». Quand vint l'ère de la production en masse, le pays fut inondé de produits souvent de bonne qualité, mais disgracieux et coûteux. »
Raymond Loewy, d'abord étalagiste, crée bientôt une profession : celle d'esthéticien industriel, et entreprend une croisade contre la laideur, le bruit, l'encombrement, le gâchis en matières premières et en main-d'oeuvre.
Son principe ? Donner à toute chose une apparence parfaite liée à un fonctionnement parfait. Son idée fixe ? L'harmonie, qu'il s'agisse d'une locomotive, du mariage, d'une boîte de conserve ou des rapports humains.
« La laideur se vend mal » débute par une citation d'Oscar Wilde : « Il faut être une oeuvre d'art ou en porter une. »
« La laideur se vend mal » est l'histoire d'un homme contée avec la plus charmante sincérité, une grande clairvoyance et aussi avec beaucoup de cet humour américain que l'auteur a acquis sans perdre, pour autant, l'esprit français.
En 1959, l'auteur devint Vice-Président de la Chambre de Commerce Franco-Américaine aux États-Unis où, depuis quarante ans il s'est efforcé de mieux faire comprendre et apprécier la Culture Française. Pour celà il a reçu en 1959 la cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur.
Cette nouvelle édition écrit en 1962 a été entièrement revue par l'auteur pour les raisons qu'il indique dans l'épilogue de l'ouvrage.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 7274 Éditeur : Gallimard Collection : Documents - L'air du temps 8 Numéro(s) du livre : 8 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1963 Poids : 530 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».