Drugstore Auteur :
René Masson À Paris, durant vingt-quatre heures, au rythme fiévreux du Drugstore - à la fois complexe commercial et temple des loisirs, ouvert à ses ouailles jusqu'au coeur de la nuit - des hommes et des femmes vont brûler les étapes de leur destin.
D'un jour à l'autre, aux lumières de sa cafétéria et de ses boutiques, des amours naissent et meurent, des solitudes s'accomplissent dans la réussite ou l'échec, le conte de fées moderne côtoie le fait divers. Un « minet », pour extorquer de l'argent à sa famille, simule son propre kidnapping. Un solide self-made man, P.D.G. d'une firme florissante, sacrifie au démon de midi sa sécurité bourgeoise. Une chanteuse déchue élabore un suicide spectaculaire, tandis que le meneur d'un groupe de commerçants en colère mesure les aléas de la lutte clandestine. Il n'est jusqu'à l'énigmatique Mademoiselle, grande prêtresse des lieux, qui ne se débatte contre une attirance sensuelle dont l'ambiguïté la déconcerte. Lui faudra-t-il aussi redouter cet employé révoqué, au goût morbide pour les armes et la basse police ? Ou ce petit bonhomme, d'apparence insignifiante, qui veut détruire par le feu les « grandes surfaces » ?
Un suspense croissant d'heure en heure, des personnages saisis au vif de la crise qui les révèle à eux-mêmes. À l'arrière-plan, de la scène aux coulisses, le Drugstore, galerie des glaces de notre société de consommation, usine à rêves et phénomène désormais européen sous son enseigne importée d'Amérique.
Non disponible > Plus d'information... 11917 Presses de la Cité Roman Non disponible Non disponible 1971 420 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Le cirque des spectres Auteur :
René Masson Près d'elle, les meubles craquaient. Les tables entraient en danse, les instruments de musique jouaient tout seuls. Des formes humaines semblaient se condenser autour du siège où elle gisait,. dans les spasmes et les sanglots de la transe. Et l'on entendait balbutier ces larves, on sentait fondre leurs mains froides quand on voulait les saisir.
Librement inspirée par le célèbre médium Eusapia Paladino, qu'on appelait en 1900 la Princesse des Ombres, voici la fresque sans précédent d'une grande époque : celle où le spiritisme fut un fait historique et manqua sa chance d'être solennel; où des milliers de familles de l'Ancien et du Nouveau Monde interrogeaient les esprits en faisant tourner un guéridon, aussi simplement qu'on regarde aujourd'hui la TV. Où les savants eux-mêmes, dans les laboratoires, cherchaient à prendre au piège les fantômes et, sur leurs appareils, traquaient la substance des matérialisations, l'énigmatique « ectoplasme ».
Vérité ou mensonge ? Éclatante démonstration de la survie ou fraude éhontée d'une mystificatrice ? À travers une Europe où l'électricité n'avait pas encore dissipé les ténèbres des salons, d'un faubourg populaire de Naples à la cour de la reine Victoria et aux prisons du Kaiser, dans les désordres de l'amour humain et de la peur, s'accomplit la destinée singulière d'une femme.
La quarantaine, licencié ès lettres, un grand fils. Après avoir tâté de l'édition et du cinéma (entre autres, coadaptateur des « Diaboliques » avec Clouzot), décide de raconter tout seul les histoires qui lui plaisent. Les trois premiers volumes de la série romanesque publiée par les Presses de la Cité composent un vaste tryptique de 1 500 pages, à la frontière du document et de la fiction. Chaque volet en est consacré à une créature solitaire, mais témoignant à sa façon d'une crise de la sensibilité collective : Landru, d'abord, l'assassin bien français des « Roses de Gambais »; puis un médium napolitain, cette Eusapia Paladino qui recevait en 1900 les esprits à sa table (« Le cirque des spectres »); Mata-Hari enfin, l'amante déchirée de « Pavane pour une espionne », dont la danse lascive se détache sur la toile rouge de la Grande Guerre. Épris à parts égales d'occultisme et de soleil, René Masson écrit volontiers sur la Côte d'Azur et flâne à Paris. Sans doute est-ce pour se sentir quitte avec le premier quart de notre siècle, période qu'il connaît et affectionne particulièrement, qu'il ouvre aujourd'hui un dossier plus ambitieux et plus secret, celui du « tombeau sous l'Arc de Triomphe », de l'inconnu qui incarne toute une génération de Français. Deux prix littéraires (Prix Stendhal, Prix Populiste). Deux romans portés à l'écran (Pantalaskas, Les jeux dangereux). Traduit en neuf langues.
Non disponible > Plus d'information... 8147 Presses de la Cité Non disponible Non disponible Non disponible 1963 520 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Le soldat inconnu Auteur :
René Masson 10 novembre 1920. Dans la citadelle de Verdun, huit cercueils sont alignés sur deux rangs. Pâle et intimidé, un jeune soldat hésite, un bouquet de fleurs à la main. Celles-ci ont été cueillies sur le champ de bataille même, là où se fit une dépense inouïe de courage et de sang. Enfin, le jeune homme dépose son bouquet sur la troisième bière de la rangée de gauche.
Ainsi fut désigné le Soldat Inconnu français, parmi huit dépouilles anonymes exhumées dans les différentes régions de l'ancienne zone des armées, en des endroits pris au hasard et tenus rigoureusement secrets par l'autorité militaire. Le lendemain 11 novembre, le cercueil, sur un affût de canon, remontait les Champs-Élysées, suivi d'une forêt de drapeaux frémissants. Sous l'Arc de Triomphe, une dalle glissa, murant à jamais l'obscur combattant dans l'autel de la patrie.
Près d'un demi-siècle s'est écoulé. Peut-on aujourd'hui poser la question : Qui est le Soldat Inconnu ? À l'humble et glorieuse poussière enchâssée au coeur de la cité, de la vie moderne, est-il décent d'accorder un peu de curiosité profane ? A-t-on le droit de vouloir donner au symbole un nom et un visage ?
Rue Cognac-Jay, une équipe de journalistes de la Télévision tente hardiment de soulever un coin du voile. Leur enquête les entraînera jusqu'aux racines du fait humain, dans la boue des tranchées, la souffrance et la peur. Une enquête où la caméra joue le rôle du détective, explorant le passé, faisant appel aux témoignages des survivants, de tous ceux qui croient savoir quelque chose, détenir une parcelle de la vérité que les généraux ou les politiciens n'ont pas couchée dans leurs Mémoires.
Diverses pistes s'ouvrent en territoire contemporain, mais qui toutes débouchent sur les lieux du souvenir : de la Marne au Chemin des Dames, de l'Île-de-France à l'Alsace reconquise, sous un déferlement d'acier, dans le Paris de l'arrière aussi où les couturiers veulent raccourcir la jupe des veuves, jusque sur la locomotive du train pris par un régiment mutiné, aux wagons pavoisés de drapeaux taillés dans de vieux pantalons rouges.
Cette prestigieuse émission que vous ne verrez pas sur vos écrans, René Masson en a composé avec ferveur les images et le son, leur ajoutant une troisième dimension qui est celle de l'épopée.
La quarantaine, licencié ès lettres, un grand fils. Après avoir tâté de l'édition et du cinéma (entre autres, coadaptateur des « Diaboliques » avec Clouzot), décide de raconter tout seul les histoires qui lui plaisent. Les trois premiers volumes de la série romanesque publiée par les Presses de la Cité composent un vaste tryptique de 1 500 pages, à la frontière du document et de la fiction. Chaque volet en est consacré à une créature solitaire, mais témoignant à sa façon d'une crise de la sensibilité collective : Landru, d'abord, l'assassin bien français des « Roses de Gambais »; puis un médium napolitain, cette Eusapia Paladino qui recevait en 1900 les esprits à sa table (« Le cirque des spectres »); Mata-Hari enfin, l'amante déchirée de « Pavane pour une espionne », dont la danse lascive se détache sur la toile rouge de la Grande Guerre. Épris à parts égales d'occultisme et de soleil, René Masson écrit volontiers sur la Côte d'Azur et flâne à Paris. Sans doute est-ce pour se sentir quitte avec le premier quart de notre siècle, période qu'il connaît et affectionne particulièrement, qu'il ouvre aujourd'hui un dossier plus ambitieux et plus secret, celui du « tombeau sous l'Arc de Triomphe », de l'inconnu qui incarne toute une génération de Français. Deux prix littéraires (Prix Stendhal, Prix Populiste). Deux romans portés à l'écran (Pantalaskas, Les jeux dangereux). Traduit en neuf langues.
Non disponible > Plus d'information... 8480 Presses de la Cité Roman Non disponible Non disponible 1966 480 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Les roses de Gambais Auteur :
René Masson Livre à reliure cartonnée sans la jaquette de couverture.
René Masson, né dans le Tarn, quarante ans, un grand fils.Tâte de l'enseignement, puis de l'édition et du cinéma (entre autres, co-adaptateur des « Diaboliques » avec Clouzot). Décide alors de ne plus raconter que les histoires qui lui plaisent.
Pour y parvenir, tape pendant six mois de l'année sur sa Remington et vit le reste du temps en flâneur de l'aventure quotidienne : « Je me sens assez près de Landru. Il tuait pour sauvegarder son autonomie et j'écris pour la même raison. Le meurtre et l'écriture sont des expédients. » Deux prix littéraires (prix Stendhal, prix Populiste). Deux romans portés à l'écran (« Pantaloskas », « Les jeux dangereux »). Traduit en sept langues.
Onze meurtres. Des relations intimes avec plus de cent femmes. Mais aussi un époux modèle et le père irréprochable de quatre enfants.
Devant l'incendie de la Grande Guerre, brûle le petit feu macabre allumé par Landru, l'assassin paradoxal. Familier de la mort mais bon vivant, fonctionnaire du crime mais amant lyrique, toujours sur la brèche, courant aux quatre coins de Paris - le Paris de Clemenceau et des élégantes en boas de fourrure -, dépeçant un cadavre le matin et versant le soir une larme à l'Opéra-Comique.
Et pourtant, ce n'est pas un être si exceptionnel que nous accompagnons pas à pas, presque peau à peau, tout au long de cet extraordinaire roman. Encore moins l'effigie de cire léguée à la magie populaire par le musée Grévin. Non, mais un homme comme les autres, en somme, avec ses doutes, ses angoisses, sa tendresse et même sa dignité d'homme. C'est notre prochain que les gendarmes à cheval saluent du sabre, face à la honteuse guillotine…
Non disponible > Plus d'information... 12306 Presses de la Cité Roman Non disponible Non disponible 1962 620 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Les roses de Gambais Auteur :
René Masson René Masson, né dans le Tarn, quarante ans, un grand fils.Tâte de l'enseignement, puis de l'édition et du cinéma (entre autres, co-adaptateur des « Diaboliques » avec Clouzot). Décide alors de ne plus raconter que les histoires qui lui plaisent.
Pour y parvenir, tape pendant six mois de l'année sur sa Remington et vit le reste du temps en flâneur de l'aventure quotidienne : « Je me sens assez près de Landru. Il tuait pour sauvegarder son autonomie et j'écris pour la même raison. Le meurtre et l'écriture sont des expédients. » Deux prix littéraires (prix Stendhal, prix Populiste). Deux romans portés à l'écran (« Pantaloskas », « Les jeux dangereux »). Traduit en sept langues.
Onze meurtres. Des relations intimes avec plus de cent femmes. Mais aussi un époux modèle et le père irréprochable de quatre enfants.
Devant l'incendie de la Grande Guerre, brûle le petit feu macabre allumé par Landru, l'assassin paradoxal. Familier de la mort mais bon vivant, fonctionnaire du crime mais amant lyrique, toujours sur la brèche, courant aux quatre coins de Paris - le Paris de Clemenceau et des élégantes en boas de fourrure -, dépeçant un cadavre le matin et versant le soir une larme à l'Opéra-Comique.
Et pourtant, ce n'est pas un être si exceptionnel que nous accompagnons pas à pas, presque peau à peau, tout au long de cet extraordinaire roman. Encore moins l'effigie de cire léguée à la magie populaire par le musée Grévin. Non, mais un homme comme les autres, en somme, avec ses doutes, ses angoisses, sa tendresse et même sa dignité d'homme. C'est notre prochain que les gendarmes à cheval saluent du sabre, face à la honteuse guillotine…
Non disponible > Plus d'information... 17167 Les Presses de la Cité Romans Non disponible Non disponible 1962 600 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Pavane pour une espionne Auteur :
René Masson Livre à reliure cartonnée avec la jaquette de couverture découpée et collée.
15 octobre 1917, à la petite aube. Sur le champ de tir de Vincennes un corps tombe, criblé de balles. Une femme vient de mourir. Une légende est née.
Mata-Hari dansait nue, après avoir ôté lentement ses voiles. Hollandaise à la beauté exotique, se prétendant la fille d'un brahmane et d'une bayadère, elle avait inventé le strip-tease à l'heure où Guillaume II rêvait de conquérir l'Europe. Dans un monde à feu et à sang, elle réincarnait la courtisane antique, élevant l'érotisme à la dignité d'un rituel.
Dangereuse ? L'homme de la rue racontait qu'elle était la maîtresse du Kronprinz, qu'elle avait fait tuer l'effectif d'une division de poilus. Aujourd'hui, on aurait plutôt tendance à l'innocenter à tout prix, à faire d'elle une victime. Ainsi, par son mystère, son tumulte et son panache, demeure-t-elle à jamais le plus célèbre des agents doubles.
À la lumière de documents jusqu'alors tenus secrets et de la moderne psychanalyse, voici Mata-Hari restituée dans sa vérité humaine. De Berlin, où son protecteur n'est autre que le chef de l'espionnage, à Paris où elle se heurte au fameux capitaine Ladoux du Deuxième bureau français, à Falmouth dans ses démêlés avec l'Intelligence Service, à Madrid, auprès de l'attaché allemand von Kalle — de palace en palace, de sleeping en cabine de première classe, dans sa libre quête sensuelle comme dans son amour pathétique pour le beau lieutenant russe Vadim de Maslov — nous la suivons à la trace et sa destinée devient intelligible.
Nous assistons au duel patient qui l'opposa au capitaine Bouchardon, dans l'instruction de son affaire, et qui rappelle celui de Porphyre avec Raskolnikov dans Crime et Châtiment. Après les fastes cosmopolites et l'écume mondaine des capitales, nous plongeons dans l'univers claustré de la prison Saint-Lazare, sous la surveillance des religieuses. Nous franchissons le huis clos du Conseil de Guerre où l'assiste son vieil amant, son avocat, Maître Clunet, qui seul jusqu'au bout lui sera fidèle.
Et il n'y a plus d'aventurière, plus d'espionne, plus d'énigme. Simplement une femme, une amoureuse déchirée dont la danse lascive se détache sur la toile rouge de la Grande Guerre.
Non disponible > Plus d'information... 30118 Presses de la Cité Non disponible Non disponible Non disponible 1965 510 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com
