Fleur d'agonie Auteur :
Christine de Rivoyre Née d'un père officier de cavalerie (et périgourdin) et d'une mère historienne (et landaise), Christine de Rivbyre fait ses études chez les Dames du Sacré-Coeur (Bordeaux et Poitiers) puis à Paris, à la Sorbonne. Licenciée ès lettres, elle obtient une bourse de l'Université de Syracuse (U.S.A.) où elle passe deux ans et demi. De retour à Paris (1950) elle collabore au journal Le Monde et se spécialise dans les entretiens avec les écrivains et les hommes de théâtre anglo-saxons. De 1955 à 1966 elle est directrice littéraire d'un grand magazine féminin.
Son premier roman, « L'Alouette au miroir », remporte le Prix des Quatre-Jurys. « La Mandarine » (1957), « Les Sultans » (1964), « Fleur d'Agonie » (1970) sont des best-sellers. « Le Petit Matin » (1968) obtient le Prix Interallié et J.G. Albicoco en tire un film d'une grande qualité artistique.
Christine de Rivoyre a écrit elle-même l'adaptation et les dialogues du film « La Mandarine » dont les vedettes sont Annie Girardot, Philippe Noiret et Murray Head et qui, dès sa sortie (mars 1972), obtient un vif succès. Elle partage son temps entre Paris et sa maison landaise où, en dehors de son travail, elle se livre à l'étude des religions orientales, à la protection de la Nature dans les landes de Gascogne et à la culture du palmier et du magnolia.
Son prochain roman, « Boy », sortira en 1973.
Malou a des jambes émouvantes mais elle est bête. Plus bête que beaucoup d'autres ? Non. Elle appartient à son époque, c'est tout. Elle consomme. Des tas de choses et avec un plaisir égal : la matière plastique orange comme le palmier bleu, le chameau rose, le méchoui géant, le bungalow sans clef, l'euphorie à la commande et l'aventure de trois semaines. Dans un dîner folklorique, on l'entendrait très bien, une guirlande d'hibiscus au cou, vanter le chic du salon moderne de l'Elysée ou le talent du ministre des Finances pour l'accordéon. D'ailleurs, elle trouve de la « branche » à ce ministre-là. Son mari, lui, serait plutôt pour Lecanuet en raison de ses mâchoires qu'il juge viriles.
Mais il est avant tout pour Malou, ce mari. Fourreur de son état, heureux en affaires, il a décidé de l'être, aussi et définitivement, en amour. À la belle et nonchalante ogresse qui porte son nom il voue un culte opiniâtre.
Quand nous faisons la connaissance de ce couple sinon modèle, tout au moins typique, ils sont en train de goûter aux, délices planifiées d'un camp, pardon, d'un club de vacances.
Survient Noël, voyou, vagabond. D'où ? on ne sait pas. Il porte un jean pisseux mais son torse nu en dit long. Il fait partie de cette génération de garçons qui, en mai etcetera, sortaient volontiers un drapeau noir du coffre arrière d'une Triumph. II pratique le passeport égaré et la schizophrénie farceuse. Comment il ébranlera l'univers douillet de Malou et de son fourreur de mari, c'est ce que raconte « Fleur d'Agonie », roman moqueur mais sans la moindre hargne, satire attendrie d'une société qui, de temps en temps, se souvient qu'elle a une âme et la sort du congélateur où elle reposait entre un poisson-volant, souvenir de Tahiti, et une paëlla pour douze personnes.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 5203 Éditeur : Grasset Collection : Le Livre de Poche Numéro(s) du livre : 3539 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1973 Poids : 120 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».