Août quatorze - Tome I Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Né en 1918 à Kislovodsk (Russie), Alexandre Isaievitch Soljénitsyne passe son enfance et sa jeunesse à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. À peine ses études terminées (mathématiques et physique à la faculté de Moscou, cours par correspondance d'histoire, de philosophie et de littérature), la seconde guerre mondiale éclate : soldat dans la cavalerie, puis officier dans l'artillerie, nommé capitaine, plusieurs fois décoré. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis, dans une lettre privée, des doutes sur les qualités militaires de Staline. Condamné sans jugement à huit ans de déportation dans un camp, il devient maçon (comme le héros d'« Une Journée d'Ivan Denissovitch »). En 1953, il est relégué dans un village du Kazakhstan pour trois ans, période pendant laquelle on décèle chez lui un cancer qui se résorbera de lui-même. Réhabilité en 1957, il devient professeur de physique à Riazan. En octobre 1971 a paru à Paris, en russe, son dernier roman, « Août 1914 ».
Alexandre Soljénitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'U.R.S.S., a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1962 paraît dans la revue soviétique « Novi Mir » « Une journée d'Ivan Denissovitch » qui est publié peu après en France puis dans le monde entier. D'autres textes paraissent dans « Novi Mir », dont les nouvelles composant « La Maison de Matriona », paru en France en 1963 et les textes publiés en 1971 sous le titre « Zacharie l'Escarcelle ». Deux romans, l'un écrit vers 1959, « Le Premier Cercle », l'autre achevé vers 1967, « Le Pavillon des Cancéreux », sont interdits en U.R.S.S. et paraissent simultanément en France où ils reçoivent en 1968 le Prix du Meilleur Livre étranger, exceptionnellement décerné à deux ouvrages.
Ce jour-là, on n'entendit plus tirer de nulle part. Militaire, civil, femme ou vieillard, on ne voyait toujours aucun Allemand. Notre armée elle-même semblait disparue, il ne restait personne, à part leur division qu'on faisait avancer sur cette route déserte, perdue. Il n'y avait même pas de Cosaques pour aller voir devant ce qui se passait.
Et le dernier des soldats, le plus inculte, comprenait que le Commandement ne savait plus où il en était.
Ce jour était le quatorzième de leur marche ininterrompue, le 12 août.
« Sa gloire est à la mesure de ses malheurs : immense » (J.-D. Wolfromm, « France-Soir »).
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 14795 Éditeur : Seuil Collection : Folio Numéro(s) du livre : 598 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1974 Poids : 310 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». Août quatorze - Tome II Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Né en 1918 à Kislovodsk (Russie), Alexandre Isaievitch Soljénitsyne passe son enfance et sa jeunesse à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. À peine ses études terminées (mathématiques et physique à la faculté de Moscou, cours par correspondance d'histoire, de philosophie et de littérature), la seconde guerre mondiale éclate : soldat dans la cavalerie, puis officier dans l'artillerie, nommé capitaine, plusieurs fois décoré. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis, dans une lettre privée, des doutes sur les qualités militaires de Staline. Condamné sans jugement à huit ans de déportation dans un camp, il devient maçon (comme le héros d'« Une Journée d'Ivan Denissovitch »). En 1953, il est relégué dans un village du Kazakhstan pour trois ans, période pendant laquelle on décèle chez lui un cancer qui se résorbera de lui-même. Réhabilité en 1957, il devient professeur de physique à Riazan. En octobre 1971 a paru à Paris, en russe, son dernier roman, « Août 1914 ».
Alexandre Soljénitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'U.R.S.S., a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1962 paraît dans la revue soviétique « Novi Mir » « Une journée d'Ivan Denissovitch » qui est publié peu après en France puis dans le monde entier. D'autres textes paraissent dans « Novi Mir », dont les nouvelles composant « La Maison de Matriona », paru en France en 1963 et les textes publiés en 1971 sous le titre « Zacharie l'Escarcelle ». Deux romans, l'un écrit vers 1959, « Le Premier Cercle », l'autre achevé vers 1967, « Le Pavillon des Cancéreux », sont interdits en U.R.S.S. et paraissent simultanément en France où ils reçoivent en 1968 le Prix du Meilleur Livre étranger, exceptionnellement décerné à deux ouvrages.
Vorotyntsev, la poitrine bombée comme pour un pugilat, le visage cramoisi sous l'effort, lui lança en pleine figure :
-
la plus fatale décision, ce fut, par désir de faire plaisir aux Français, la promesse inconsidérée de commencer les hostilités au quinzième jour de la mobilisation, avec seulement un tiers de nos forces prêtes au combat ! Promesse due à une grossière ignorance ! Engager nos forces unité par unité, et sans même qu'elles soient prêtes !
Vorotyntsev eut encore le temps de lancer avec un éclair de haine
- D'après la convention, la Russie a promis d'apporter une « aide décisive », mais pas de se suicider ! Ce suicide, c'est vous qui l'avez signé pour la Russie, c'est vous, Votre Excellence !
« À n'en pas douter, Soljénitsyne retrouve, ne serait-ce que par le goût de la fresque, la richesse de l'évocation et la multiplicité des personnages, la veine du grand roman russe traditionnel » (Gilbert Ganne, « L'Aurore »).
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 14796 Éditeur : Seuil Collection : Folio Numéro(s) du livre : 599 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1974 Poids : 310 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». La fille d'amour et l'innocent Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Ou « La République du travail ».
La fille d'amour et l'innocent est la première oeuvre importante de Soljenitsyne qu'il a écrite alors qu'il est assigné, sans raison ni jugement, à résidence en Asie Centrale, après avoir purgé sa condamnation de huit ans de camp pour avoir critiqué Staline dans une lettre privée.
En dehors de ses qualités dramatiques, la pièce est un document d'un réalisme poignant et d'une extraordinaire précision sur cet univers concentrationnaire où l'homme, pour survivre, se croit parfois obligé de redevenir une bête.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 22874 Éditeur : Laffont Collection : Le Livre de poche Numéro(s) du livre : 5021 ISBN : 2-253-01790-6 Année d'impression : 1971 Poids : 160 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». La maison de Matriona Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Né en 1918 à Kislovodsk (Russie), Alexandre Isaievitch Soljénitsyne passe son enfance et sa jeunesse à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. À peine ses études terminées (mathématiques et physique à la faculté de Moscou, cours par correspondance d'histoire, de philosophie et de littérature), la seconde guerre mondiale éclate : soldat dans la cavalerie, puis officier dans l'artillerie, nommé capitaine, plusieurs fois décoré. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis, dans une lettre privée, des doutes sur les qualités militaires de Staline. Condamné sans jugement à huit ans de déportation dans un camp, il devient maçon (comme le héros d'« Une Journée d'Ivan Denissovitch »). En 1953, il est relégué dans un village du Kazakhstan pour trois ans, période pendant laquelle on décèle chez lui un cancer qui se résorbera de lui-même. Réhabilité en 1957, il devient professeur de physique à Riazan. En octobre 1971 a paru à Paris, en russe, son dernier roman, « Août 1914 ».
Alexandre Soljénitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'U.R.S.S., a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1962 paraît dans la revue soviétique « Novi Mir » « Une journée d'Ivan Denissovitch » qui est publié peu après en France puis dans le monde entier. D'autres textes paraissent dans « Novi Mir », dont les nouvelles composant « La Maison de Matriona », paru en France en 1963 et les textes publiés en 1971 sous le titre « Zacharie l'Escarcelle ». Deux romans, l'un écrit vers 1959, « Le Premier Cercle », l'autre achevé vers 1967, « Le Pavillon des Cancéreux », sont interdits en U.R.S.S. et paraissent simultanément en France où ils reçoivent en 1968 le Prix du Meilleur Livre étranger, exceptionnellement décerné à deux ouvrages.
Un grand désir de fraîcheur et de forêts bruissantes après une dizaine d'années d'internement dans un désert poussiéreux et brûlant incite Ignatitch à solliciter un poste de professeur de mathématiques au coeur de la Russie. Ainsi prend-il pension à Talnavo dans la maison de Matriona - un peu malgré sa propriétaire qui est lasse mais qui se résigne, de même qu'elle accepte, gaiement n'importe quelle corvée et se laisse dépouiller du peu qu'elle possède jusqu'à en mourir. Si en Matriona s'incarne le juste sans quoi vivre ne serait plus possible ni désirable, Vassili Vassiliévitch - le héros de L'Inconnu de Krétchétovka - est le type de l'homme de bonne volonté qui s'efforce de se maintenir à la hauteur de son idéal et qui, à « faire ce que doit », gagne le remords cuisant d'avoir jeté une victime dans cette machine à broyer les êtres humains qu'est l'administration de son pays.
Ces rouages tournent en principe pour le bien de la cause, titre donné à la troisième et dernière nouvelle de ce volume, mais l'histoire de ce bâtiment construit par les élèves d'un lycée technique qui en sont spoliés par un administrateur astucieux démontre ce qu'il en est en réalité. Une réalité amère de l'existence quotidienne en Russie illustrée selon un angle différent dans chacun de ces récits qui sont aussi des témoignages.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 142 Éditeur : Julliard Collection : Le Livre de Poche Numéro(s) du livre : 3411 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1965 Poids : 160 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». Le pavillon des cancéreux Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Voici le roman le plus célèbre du plus grand écrivain russe contemporain.
En 1955, au début de la déstalinisation, Alexandre Soljénitsyne est exilé dans un village du Kazakhstan, après huit ans de « goulag ». Il apprend alors qu'il est atteint d'un mal inexorable dont le nom seul est un objet de terreur. Miraculeusement épargné, il entreprendra quelques années plus tard le récit de cette expérience.
Au « Pavillon des cancéreux », quelques hommes, alités, souffrent d'un mal inexorable, que l'on dit Incurable. Et cependant, le cancer n'est pas le véritable personnage de ce récit. II est plutôt l'occasion pour ces hommes en sursis de s'interroger sur le sens même de leur vie, sans tricherie possible. Bien que voisins de lit, Roussanov et Kostoglotov ne se parlent pas. Pour l'un - haut fonctionnaire dans l'administration - la réussite sociale vaut bien quelques concessions. Pour l'autre - Kostoglotov -, un peu le double de l'auteur, qui a été déporté dans un camp, seule compte la dignité humaine. C'est à lui que se confiera Chouloubine, le bibliothécaire de l'hôpital, qui a - lui - tout fait pour échapper à la déportation. En chacun de ces personnages, mais également chez Zoé la naïve, Assia la sensuelle, Vadim le passionné, Poddouïev, Vera Kornilievna, la vieille Stéphanie, gît une parcelle d'intime vérité, en quoi, peut-être, se résout la vie de l'homme. Une vie qui - à l'image des rêves de Kostoglotov -, faite de profonde sensualité, de l'intense bonheur d'exister, contient la mort elle-même.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 10706 Éditeur : Julliard Collection : Presses Pocket Numéro(s) du livre : 1910 ISBN : 2-266-00913-3 Année d'impression : 1980 Poids : 380 gr
Prix : 5,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». Le pavillon des cancéreux Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Voici le roman le plus célèbre du plus grand écrivain russe contemporain.
En 1955, au début de la destalinisation, Alexandre Soljénitsyne est exilé dans un village du Kazakhstan, après huit ans de « goulag ». Il apprend alors qu'il est atteint d'un mal inexorable dont le nom seul est un objet de terreur. Miraculeusement épargné, il entreprendra quelques années plus tard le récit de cette expérience.
Au « Pavillon des cancéreux », quelques hommes, alités, souffrent d'un mal inexorable, que l'on dit Incurable. Et cependant, le cancer n'est pas le véritable personnage de ce récit. II est plutôt l'occasion pour ces hommes en sursis de s'interroger sur le sens même de leur vie, sans tricherie possible. Bien que voisins de lit, Roussanov et Kostoglotov ne se parlent pas. Pour l'un - haut fonctionnaire dans l'administration - la réussite sociale vaut bien quelques concessions. Pour l'autre - Kostoglotov -, un peu le double de l'auteur, qui a été déporté dans un camp, seule compte la dignité humaine. C'est à lui que se confiera Chouloubine, le bibliothécaire de l'hôpital, qui a - lui - tout fait pour échapper à la déportation. En chacun de ces personnages, mais également chez Zoé la naïve, Assia la sensuelle, Vadim le passionné, Poddouïev, Vera Kornilievna, la vieille Stéphanie, gît une parcelle d'intime vérité, en quoi, peut-être, se résout la vie de l'homme. Une vie qui - à l'image des rêves de Kostoglotov -, faite de profonde sensualité, de l'intense bonheur d'exister, contient la mort elle-même.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 4508 Éditeur : Julliard Collection : Le Livre de Poche Numéro(s) du livre : 2765 ISBN : 2-253-00449-9 Année d'impression : 1965 Poids : 350 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». Les droits de l'écrivain Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Suivi de « Discours de Stockholm »
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 3409 Éditeur : Julliard Collection : Le Livre de Poche Numéro(s) du livre : 3411 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1965 Poids : 160 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ». Une journée d'Ivan Dénissovitch Auteur :
Alexandre Soljénitsyne En 1962, pour qu'« Une Journée d'Ivan Denissovitch » pût être publié en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui fait partie du patrimoine mondial de la culture.
Pourquoi ce titre, « Ivan Denissovitch » surgit-il le premier dans notre esprit dès que l'on nomme Soljenitsyne. Sans doute l'écriture de ce récit atteint-elle la perfection la plus achevée, et trouve-t-on là, déjà, tous les thèmes de la pensée soljenitsynienne, pensée multiple qui s'enrichit et se ramifie sans cesse tout en restant fidèle à sa source
Mais, avant tout, ce livre, que la réflexion n'épuise jamais, va droit au coeur de tous les hommes en leur parlant de l'honneur de l'Homme.
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 24461 Éditeur : Julliard Collection : Pocket Numéro(s) du livre : 3114 ISBN : 2-266-02234-2 Année d'impression : 1997 Poids : 120 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».
EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !
Une journée d'Ivan Denissovitch Auteur :
Alexandre Soljénitsyne Né en 1918 à Kislovodsk (Russie), Alexandre Isaievitch Soljénitsyne passe son enfance et sa jeunesse à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. À peine ses études terminées (mathématiques et physique à la faculté de Moscou, cours par correspondance d'histoire, de philosophie et de littérature), la seconde guerre mondiale éclate : soldat dans la cavalerie, puis officier dans l'artillerie, nommé capitaine, plusieurs fois décoré. En janvier 1945, il est arrêté pour avoir émis, dans une lettre privée, des doutes sur les qualités militaires de Staline. Condamné sans jugement à huit ans de déportation dans un camp, il devient maçon (comme le héros d'« Une Journée d'Ivan Denissovitch »). En 1953, il est relégué dans un village du Kazakhstan pour trois ans, période pendant laquelle on décèle chez lui un cancer qui se résorbera de lui-même. Réhabilité en 1957, il devient professeur de physique à Riazan. En octobre 1971 a paru à Paris, en russe, son dernier roman, « Août 1914 ».
Alexandre Soljénitsyne, qui a toujours plaidé pour l'abolition de la censure et subi l'ostracisme des autorités de l'U.R.S.S., a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970.
En 1962 paraît dans la revue soviétique « Novi Mir » « Une journée d'Ivan Denissovitch » qui est publié peu après en France puis dans le monde entier. D'autres textes paraissent dans « Novi Mir », dont les nouvelles composant « La Maison de Matriona », paru en France en 1963 et les textes publiés en 1971 sous le titre « Zacharie l'Escarcelle ». Deux romans, l'un écrit vers 1959, « Le Premier Cercle », l'autre achevé vers 1967, « Le Pavillon des Cancéreux », sont interdits en U.R.S.S. et paraissent simultanément en France où ils reçoivent en 1968 le Prix du Meilleur Livre étranger, exceptionnellement décerné à deux ouvrages.
La manière avec laquelle l'auteur use des moyens les plus sobres pour atteindre l'effet qu'il recherche suscite l'admiration. Il n'y a ici ni réquisitoire ni pamphlet. L'auteur fait un récit extrêmement minutieux des gestes qui seuls ont de l'importance dans un monde où il faut renoncer à l'espérance. Bernard Féron, Le Monde
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 7872 Éditeur : Union générale d'éditions Collection : 10-18 Numéro(s) du livre : 488 ISBN : Non disponible Année d'impression : 1974 Poids : 130 gr
Prix : 3,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».