Éthique et politique - Liberté et pouvoir Auteur :
Jean-Marie Therrien - Philippe-André Pruvost - Yves Contant Jean-Marie Therrien enseigne la philosophie et la bioéthique au Collège de Rosemont. Il a obtenu un doctorat en philosophie de l'Université de Montréal en 1984, et a publié en 1986, aux éditions de l'Hexagone, « Parole et pouvoir ». « Figure du chef amérindien en Nouvelle-France ».
Philippe-André Pruvost enseigne la philosophie au Collège de Rosemont. Il détient une maîtrise en philosophie et en sociologie et prépare un doctorat en histoire.
Yves Contant enseignait la philosophie au Collège de Rosemont jusqu'à son décès survenu à l'automne 1994. Il a obtenu une maîtrise en philosophie de l'Université de Montréal.
Les penseurs de la Grèce antique avaient trouvé une solution au problème de la comptabilité entre les intérêts individuels et les intérêts collectifs, soit la création de la cité. Pour eux, morale et politique étaient parfaitement conciliables car l'action en vue du bien public constituait la plus morale des actions. Mais l'apparition de plus grandes unités politiques (les États) devait par la suite rendre difficilement réalisable cette corrélation entre le citoyen et l'homme de bien.
La modernité en politique débute par cette dissociation entre la morale et la politique. Machiavel, Hobbes et Montesquieu ne croient pas en une moralité naturelle. La moralité ne commence qu'avec la société civile. Les hommes deviennent moraux par la force et par la loi. La crainte est le début de la sagesse et de la vertu.
Cependant, pour Nietzsche, ce qui devait permettre l'action est devenu un empêchement de l'action : la vie est oubliée au nom d'hypothétiques obligations morales. Pour Freud, la morale n'est plus qu'une obscure force de répression, nécessaire certes mais combien mutilante pour l'individu. D'un côté une morale sans vie et de l'autre une politique sans morale. Cet affligeant constat est-il sans issue ?
L'absence d'illusions sur la moralité naturelle des hommes n'exclut cependant pas l'espérance d'un monde meilleur, car on n'a plus maintenant à réaliser la société parfaite mais seulement une société moins mauvaise. Projet d'autant plus accessible que les moyens de la « moralisation » des hommes sont entre les mains des États.
Cet extraordinaire moyen de faire le bien peut toutefois devenir rapidement un pouvoir de faire le mal. En effet, les organisations totalitaires reposent sur le principe du citoyen comme pure création des États. De même les systèmes démocratiques ne sont pas sans reproches
Condition générale du livre : Non disponible > Plus d'information... Numéro d'inventaire : 19923 Éditeur : Gaëtan Morin Collection : Non disponible Numéro(s) du livre : Non disponible ISBN : 2-89105-304-4 Année d'impression : 1969 Poids : 440 gr
Prix : 7,99 $ Outil de conversion en ligne du montant (CAD$>EURO ou CAD$>US$ ou autres) : www.xe.com Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « Ajoutez à mon panier d'achats ».