Auteur : Jean Basile

Ce lit est vide comme une drôle de tombe, j'y suis pourtant veillant, pestant, je pense que le monde est petit et que je suis petit moi-même, tout aussitôt, tandis que mon genou gauche remonte, que je suis grand et qu'il est beau, je m'émerveille de retrouver, ce soir encore, la musique mes seize ans feutrée, grinçante, je me revois soudain si las de tant de minuscules jaillissements…

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Jean Basile

Connaissez-vous Judith ? Les lecteurs de La jument des Mongols et du Grand Khan se souviennent de cette fille un peu garçon, un peu sentimentale et un peu nymphomane dont la liberté spirituelle et physique formait des arabesques autour de Jérémie, héros de La jument des Mongols et de Jonathan, héros du Grand Khan.

Qui est Judith ?

C'est ce que Jean Basile essaie de dire dans le troisième et dernier tome de sa trilogie où les trois « J » entreprennent de s'envoler sous la responsabilité de Judith, héroïne des Voyages d'Irkoutsk.

Mais le monde a changé. L'amour et les amours s'irisent des couleurs kaléidoscopiques, des hallucinogènes. Judith appelle ça « la route vers la sainteté ».

Qu'est-ce que c'est, la sainteté ? Le sexe ? Les drogues ? L'humour ? Il fallait le brio de styliste de Jean Basile, ses dons d'observateur, pour réussir ce livre où le geste le plus simple devient, par la simple magie de l'imagination, aussi complexe et aussi étonnant que le « bouquet » final d'un feu d'artifice.

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Jean Basile

Lorenzo, sous l'habit d'un roman de moeurs et parfois même de mauvaises moeurs, est cependant le contraire d'une histoire. Jean Basile a semé à l'intérieur d'un récit attrayant les clés de son monde. Au lecteur de découvrir, à travers une foule de personnages pittoresques ou touchants, le secret de la vie et de la mort. Il y parviendra sans peine pourvu qu'il consente à passer avec Jerry derrière la « porte bleue », cette porte qui donne accès, ainsi que l'explique la maîtresse des lieux, sur le « bordel de notre âme… »