Auteur : Charles Baudelaire

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Charles Baudelaire

« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? / Au fond de l'inconnu, pour trouver du nouveau » Ces vers du « Voyage » éclairent à eux seul l'entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l'extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s'empare de l'âme. Tout chez lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des « Fleurs du Mal » un immense poème de la vie et du monde.

Auteur : Charles Baudelaire

« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ? / Au fond de l'inconnu, pour trouver du nouveau » Ces vers du « Voyage » éclairent à eux seul l'entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l'extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n'est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s'empare de l'âme. Tout chez lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des « Fleurs du Mal » un immense poème de la vie et du monde.

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Charles Baudelaire

« Moi, mon âme est fêlée », disait Baudelaire, le coeur serré d'angoisse. Le mal, la laideur et la bêtise l'oppressaient. Il lutta par le rêve et l'ironie. Fermant ses volets, il appareille vers un monde enivrant où les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il construit, au-delà des mers, de féeriques palais peuplés de femmes voluptueuse et de chats mystérieux. Il descend en enfer pour y chercher des fleurs. Du mal, il extrait la beauté et de l'incessant malheur les minutes heureuses.

Condamné en 1857 pour outrage à la morale publique, le poète répondit qu'il n'avait pu écrire autrement « un livre destiné à représenter l'agitation de l'esprit dans le mal ». Au-delà du bien et du mal, il y a le beau : Baudelaire nous l'a donné en des vers inoubliables.

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Charles Baudelaire

Baudelaire, c'est traditionnellement le poète des « Fleurs du mal ». Vision trop restrictive que refuse cette édition : on y trouvera, entre autres, des extraits de « Petits poèmes en prose » des « Curiosités esthétiques » de « Fusées » ainsi qu'une nouvelle intégrale, « La Fanfarlo ».

Cette image nouvelle de l'écrivain est enrichie par des témoignages de ses contemporains, peintres et écrivains.

Auteur : Charles Baudelaire

« Les Paradis artificiels », livre que Baudelaire a écrit sur deux drogues : le hachisch et l'opium, joue dans l'ensemble de son oeuvre un rôle très précis. Il est son ouvrage fondamental sur la nature de la poésie, et les deux produits en question y jouent le rôle de deux grandes images à quoi il va pouvoir la comparer puis l'opposer. Michel Butor

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Charles Baudelaire

Dans les dernières années de sa douloureuse existence, qui le virent véritablement se détruire par l'abus de l'opium et du haschisch, Baudelaire avait cependant gardé intactes ses facultés intellectuelles, son prodigieux sens critique et son génie littéraire. Les Paradis artificiels en sont l'impressionnant témoignage. Dans cet essai, où la rigueur de la démonstration le dispute à la beauté du style, il dresse une véritable psychologie du toxicomane, laquelle, appuyée sur des descriptions de caractère clinique, débouche sur une réflexion métaphysique et morale. Ainsi, Baudelaire définit le toxicomane comme un homme qui cherche à fuir, « ne fût-ce que pour quelques heures, son habitacle de fange ». Cette recherche est à ses yeux légitime, mais la drogue en est le pire moyen, la toxicomanie demeurant à ses yeux une « dépravation du sens de l'infini ». Certes la « confiture maudite », comme il appelle le haschisch, décuple la sensibilité, mais loin de porter celui qui en consomme aux plus hautes régions de l'esprit et de l'arracher à sa pitoyable condition, elle ne fait que l'enfermer un peu plus dans sa prison humaine, anéantissant sa volonté. L'usage des drogues est en effet une chaîne auprès de laquelle « toutes les autres, chaînes du devoir, chaînes de l'amour illégitime, ne sont que des trames de gaze et des tissus d'araignée ».