Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Avec Bouscotte, l'amnésie globale transitoire, Victor-Lévy Beaulieu met fin à la saga entreprise avec Bouscotte, le goût du beau risque et Bouscotte, les conditions gagnantes, près de quinze cent pages d'une écriture porteuse de poésie et d'images baroques qui interrogent, chantent et critiquent le pays, le bon Dieu et l'âme comme le fredonnait Félix Leclerc.

Comme dans les deux premiers tomes, on voyage beaucoup dans Bouscotte, l'amnésie globale transitoire, des Trois-Pistoles à Montréal, de Saint-Jean-de-Dieu à Paris, de Saint-Paul-de-la-Croix à Cap Kennedy d'où Julie Payette s'envole pour devenir la première cosmonaute québécoise à franchir les portes sacrées du ciel. Le rêve de Bouscotte est de pouvoir en faire autant un jour, dans le monde complexe mais fascinant de la mécanique quantique, de la courbure de l'espace-temps, des trous noirs et de l'antimatière, toutes des réalités qui existent déjà sur Terre, et qu'expérimentent, chacun dans sa chacune, les protagonistes de la saga de VLB, ces Beauchemin et ces Bérubé dont la vie est loin d'être un long fleuve tranquille.

C'est pourquoi Bouscotte, l'amnésie globale transitoire explore tous les champs du discours québécois grâce au recours à Nietzsche dont se prévaut Manu Morency, à l'engouement d'Eugénie pour Antonin Artaud et à la redécouverte de la poésie amérindienne par-devers Benjamin et Obéline Bérubé.

Ainsi se dessine tout le ciel québécois des vingt dernières années, dans la fulgurance d'une écriture littéralement endiablée parce que somptueuse.

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Victor-Lévy Beaulieu est un visionnaire. Il scrute l'espace intérieur autant que l'univers extérieur. Il est sans doute le plus prolifique des auteurs contemporains, un personnage connu et important de la littérature québécoise, tant par ses nombreuses activités que par ses écrits fort appréciés. Né en 1945 dans la campagne proche de Rimouski, transplanté à Montréal-Nord (« Moréal-Mort », dit-il), il est employé de banque avant de se lancer dans l'écriture avec la fureur d'un Balzac iconoclaste. Il possède la constance, la force et la persistance d'un géant passionné. Lecteur affamé, romancier niagaresque, polémiste dangereux, critique tranchant, dramaturge énorme, Victor-Lévy Beaulieu a pratiqué toutes les formes de l'écriture y compris le journalisme et le télé-feuilleton (« Race de Monde », et « L'Héritage »). Son oeuvre en évolution constante témoigne de ses recherches sur l'âme et la littérature de son pays. « Les Grand-pères, 1971. Grand prix littéraire de la Ville de Montréal. « Don Quichotte de la démanche », 1974. Prix du gouverneur général. « Monsieur Melville, 1978. Prix France-Canada. « Satan Belhumeur », 1981. Prix Jean-Béraud-Molson.

Avec « L'Héritage », Victor-Lévy Beaulieu entreprend une saga familiale dont on n'a pas fini de parler. Aux Trois-Pistoles, les Galarneau, à plus d'un titre, ne constituent pas une famille comme les autres. Xavier, le père, était éleveur de chevaux. Il les faisait courir à Québec, Montréal et Detroit. Au volant de sa Roadmaster, il a traversé plusieurs fois les pays québécois, et toujours accompagné de sa fille aînée, Miriam. Puis brusquement, une nuit passée au Château Frontenac a bouleversé la vie du père et de la fille. Miriam s'est enfuie à Montréal. Quatorze ans après cette nuit de cauchemar, Xavier se retrouve face à son destin.

Homme égoïste, rude et fruste, il dirige sa famille d'une main de fer. Une famille qui attend sa mort pour entrer en possession de l'héritage… Telle est la trame de cette histoire magistralement contée par l'auteur. Des personnages plus grands que nature traversent cet « hénaurme » roman. Philippe Couture qui la nuit oublie qu'il est un homme d'affaires pour devenir poète; Gabriel, l'homme-cheval; Albertine qui se laisse emporter par ses rêves; Julie qui voue un véritable culte à son frère, un James Dean fantasque et pervers… Et par delà ces personnages, une fresque inoubliable d'un pays. « L'Héritage » passionnera les nombreux admirateurs du téléroman du même titre diffusé par Radio-Canada.

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Avec ce premier volet de « L'héritage », Victor-Lévy Beaulieu entreprend une grande saga familiale dont on n'a pas fini de parler. Aux Trois-Pistoles, les Galarneau, à plus d'un titre, ne constituent pas une famille comme les autres, leur vieux fond protestant en faisant ou bien des rebelles ou bien des révoltés. Xavier, le père, est un homme de chevaux; il en élevait beaucoup, en vendait beaucoup et en faisait aussi courir beaucoup à Québec, Montréal ou Detroit. Au volant de sa Roadmaster, Xavier a traversé plusieurs fois les pays québécois, Miriam, sa fille aînée, à son côté. Puis brusquement, une nuit passée au Château Frontenac a bouleversé toutes les données de la vie de Xavier et de Miriam. Quatorze ans après cette nuit qu'auréole le mystère, Xavier se retrouve face à son destin.

Voilà l'incipit de « L'héritage ». Une flopée de personnages plus grands que nature traversent cet « hénaurme » roman : Philippe Couture qui, la nuit, oublie l'homme d'affaires en lui pour devenir poète; Gabriel, l'homme-cheval; Albertine qu'emporte dans le rêve sa longue chevelure noire de princesse malécite déchue; Julie qui aime le James Dean fantasque qui anime son frère junior; les grandes oreilles décollées de Ti-Bob Cayouette et, aussi, Edgar Rousseau, ce politicien péquiste que la défaite du pays possible a rendu à lui-même. Et, par delà ces personnages plus grands que nature, une fresque inoubliable du pays dans sa carte géographique, Montréal et les Trois-Pistoles prenant tout leurs sens, aussi bien dans le réel des mots que dans la fiction de la vie rêvée.

Dans « L'héritage », Victor-Lévy Beaulieu amène l'écriture à ses grosseurs. Verdeur et poésie, grandes enjambées lyriques et petits pas sur le coeur. Avec un torrent d'images et des boucles de mots que lui envierait Philippe Couture, l'auteur dresse des pans de vies et dessine des émotions de toutes les couleurs.

« L'héritage » de Victor-Lévy Beaulieu passionnera les nombreux abonnés au téléroman du même titre que diffuse Radio-Canada.

« Le meilleur téléroman de l'année » Louise Cousineau, La Presse

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Avant d'être le populaire téléroman qu'on connaît, Bouscotte fut d'abord un roman que l'auteur laissa dans ses tiroirs, question de répondre aux exigences de l'écriture pour la télévision. Sa besogne terminée, VLB a donc entrepris de peaufiner une oeuvre qui compte 1500 pages, et qui sera publiée en trois volumes : Bouscotte, le goût du beau risque; Bouscotte, les conditions gagnantes et Bouscotte, l'amnésie globale transitoire.

Dans cette hénaurme fresque, VLB, grâce à des personnages plus grands que nature, nous donne sa vision du Québec des années 1990 : deux des plus importantes familles du Bas-Saint-Laurent, les Beauchemin et les Bérubé, se livrent une atavique guerre de clochers pleine de rebondissements, dans une écriture baroque qui est la marque de l'auteur. Conçue comme une polyphonie, Bouscotte, le goût du beau risque renoue avec la grande tradition tragique, dans l'aura tutélaire de Nietzsche et de Paul Éluard. Maître d'un style somptueux, VLB nous fait entrer dans le monde fascinant de Bouscotte, de Béline Bérubé, d'Antoine Beauchemin, d'Eugénie et de Benjamin, de Mélina et de Manu Morency, du Kouaque, de Dief Bégin, de Marie-Victor Leblond et de l'ambitieuse Léonie Bérubé, fière de ses origines malécites. Une galerie de personnages pour qui la vie est aussi une question de culture et de politique, de rituels perdus ou à ré-inventer dans la chaleur exigeante de la flanalette des mots pour un Québec profond à découvrir de Montréal aux Trois-Pistoles.

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Certains romanciers ne font qu'effleurer la vie, ne donnent que des oeuvres qui glissent sur la surface des choses et des gens, alors que d'autres fouillent la vie, traversent le réel, secouent les sentiments. Ainsi en est-il de Victor-Lévy Beaulieu qui nous revient avec Bouscotte, les conditions gagnantes, deuxième tome d'une vaste trilogie qui reprend et explore en profondeur les personnages et événements du populaire télé-roman Bouscotte, diffusé de 1997 à 2001 à la télévision de Radio-Canada.

C'est l'âme du Québec (le « Québec profond » des régions et l'autre, urbain, de Montréal, qu'on dirait parfois ligués l'un contre l'autre) qu'on entend à travers les voix des différents personnages que met en scène l'auteur. Ceux et celles qui auront suivi au petit écran leurs aventures découvriront les univers cachés de Bouscotte, d'Antoine, de Charles et d'Eugénie Beauchemin, de Béline Bérubé, de Mélina et de Manu Morency, alors que se peint, au fil des pages, une fresque, toute en déchirements et en épiphanies, aux couleurs de la mémoire, de la passion et de la haine.

Après Bouscotte, le goût du beau risque, Bouscotte, les conditions gagnantes s'avance encore plus loin dans le paysage culturel, physique et politique du Québec d'aujourd'hui et offre aux lecteurs l'expérience d'un roman sans concessions, d'une grande intelligence, écrit avec cet amour des mots et de la littérature qui a fait de Victor-Lévy Beaulieu, ainsi que l'écrivait Réginald Martel de La Presse, « le plus grand romancier québécois vivant ».

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Victor-Lévy Beaulieu, l'espace d'un hiver, a pris un coup de vieux, d'où Grands-Pères.

Depuis, il est retombé en enfance et de nouvelles dents vampirisantes lui sont venues comme on s'en rendra compte dans « Les Mistigoches », roman à paraître.

Pour le reste, Victor-Lévy Beaulieu a peu de choses à dire, étant donné le peu d'espace qu'on lui accorde ici; il a quitté l'éloignement d'une banlieue (Terrebonne) pour habiter de nouveau le vieux pays (Morial Mort). Il vient juste de terminer sa première pièce de théâtre « En attendant Trudeau ».

Précisons aussi que Victor-Lévy Beaulieu n'est pas encore mort une seule fois.

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Victor-Lévy Beaulieu est un visionnaire. Il scrute l'espace intérieur autant que l'univers extérieur. Il est sans doute le plus prolifique des auteurs contemporains. Né en 1945 dans la campagne jouxtant Rimouski, transplanté à Montréal-Nord (« Moréal-Mort, » dit-il), il est employé de banque avant d'entrer en écriture pour s'y donner avec la fureur d'un Balzac iconoclaste. VLB possède la constance, la force et la persistance d'un géant passionné. Lecteur affamé, romancier niagaresque, polémiste dangereux, critique tranchant, dramaturge énorme, éditeur-sourcier-cassecou, Victor-Lévy Beaulieu a pratiqué toutes les formes de l'écriture y compris le journalisme et le télé-feuilleton (Race de monde). Victor Hugo ne compte pas de lecteur plus fervent que VLB.

Ce livre invite à lire Victor Hugo. Il ouvre aussi la porte sur l'oeuvre de Victor-Lévy Beaulieu qui ne cesse de s'agrandir pour exprimer de mieux en mieux la lumière et l'ombre de notre réalité. Ces pages ferventes disent toute l'admiration d'un jeune auteur pour un Maître. Elles constituent un dialogue entre le Maître et le jeune auteur qui sent son talent s'épanouir. Finalement c'est le récit des commencements d'un jeune écrivain, de son entrée dans l'ascèse de l'écriture. Comment devient-on écrivain ? Voilà ce que raconte cet hommage sans pareil. Tout apprenti sorcier des mots, tout lecteur qui se souvient d'avoir lu Victor Hugo, devrait lire ce passionnant témoignage.

Auteur : Victor-Lévy Beaulieu

Publié pour la première fois en 1968, « Race de monde » constitue le premier volet de « La vraie saga des Beauchemin » qui comprend, entre autres ouvrages, « Jos Connaissant », « Les Grands-Pères » et « Don Quichotte de la Démanche ».

Dans « Race de monde », Victor-Lévy Beaulieu raconte les origines de l'odyssée de la famille Dentifrice Beauchemin, d'abord dans les Trois-Pistoles et dans Saint-Jean-de-Dieu, deux pittoresques villages du Bas du Fleuve. Puis la famille Dentifrice Beauchemin déménage dans le Grand Morial, se colletaillant au monde de la petite misère sociale. Cela donne un roman dont on a pu dire qu'il était dur, presque obscène parfois et blasphématoire souvent, dans la grande tradition rabelaisienne.

Papa Dentifrice, Abel le romancier, Jos le Poilu, Steven le poète, la wétrice Marie Rousseau, Festa et le Cardinal, voilà des personnages inoubliables… autant dans le roman de Victor-Lévy Beaulieu que dans la série du même nom présentée durant trois ans à la télévision de Radio-Canada.

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