Auteur : Simone Berteaut

Née « par hasard » à Lyon en 1918, Simone Berteaut n'y reste que onze jours : sa mère la ramène à Paris, d'où elle est originaire. À Ménilmontant, Simone grandit à l'école de la rue et devient ouvrière d'usine à onze ans et demi.

Un an plus tard, elle fait connaissance de sa demi-soeur Edith, fille comme elle de l'acrobate Louis Gassion.

Edith, que le directeur de cabaret Louis Leplée surnommera Piaf, chante déjà dans les rues et la prend avec elle. Les deux soeurs ne se quitteront plus pendant trente ans.

Piaf (1969) est le récit du temps vécu auprès de celle qui deviendra à force de ténacité et de talent une des plus célèbres chanteuses réalistes du siècle.

On n'est pas près d'oublier ce visage blanc de Pierrot, cette silhouette en robe noire, minuscule sur l'immensité du plateau et qui remplit soudain toute la scène dès que s'élance la voix déchirée, déchirante : Édith Piaf est une vedette, une gloire du music-hall, un « monstre sacré » comme on dit, et elle le doit à sa façon de chanter les joies, les peines, l'amour et la misère. Une façon qui lui a été enseignée par le plus exigeant des maîtres, la vie. Une vie dure, tumultueuse, un peu folle d'enfant des rues qui, à force de volonté, parvient à « faire un tabac » dans les plus grands théâtres de variétés en France aussi bien qu'à l'étranger. De la rue au cabaret, du cabaret au music-hall, de l'anonymat à la tête d'affiche, c'est la rude ascension – avec ses travaux, ses amours, ses échecs et ses réussites – que raconte avec verve et franchise un témoin de presque toutes les heures, sa demi-soeur Simone Berteaut.

Auteur : Simone Berteaut

Née « par hasard » à Lyon en 1918, Simone Berteaut n'y reste que onze jours : sa mère la ramène à Paris, d'où elle est originaire. À Ménilmontant, Simone grandit à l'école de la rue et devient ouvrière d'usine à onze ans et demi.

Un an plus tard, elle fait connaissance de sa demi-soeur Edith, fille comme elle de l'acrobate Louis Gassion.

Edith, que le directeur de cabaret Louis Leplée surnommera Piaf, chante déjà dans les rues et la prend avec elle. Les deux soeurs ne se quitteront plus pendant trente ans.

Piaf (1969) est le récit du temps vécu auprès de celle qui deviendra à force de ténacité et de talent une des plus célèbres chanteuses réalistes du siècle.

On n'est pas près d'oublier ce visage blanc de Pierrot, cette silhouette en robe noire, minuscule sur l'immensité du plateau et qui remplit soudain toute la scène dès que s'élance la voix déchirée, déchirante : Édith Piaf est une vedette, une gloire du music-hall, un « monstre sacré » comme on dit, et elle le doit à sa façon de chanter les joies, les peines, l'amour et la misère. Une façon qui lui a été enseignée par le plus exigeant des maîtres, la vie. Une vie dure, tumultueuse, un peu folle d'enfant des rues qui, à force de volonté, parvient à « faire un tabac » dans les plus grands théâtres de variétés en France aussi bien qu'à l'étranger. De la rue au cabaret, du cabaret au music-hall, de l'anonymat à la tête d'affiche, c'est la rude ascension – avec ses travaux, ses amours, ses échecs et ses réussites – que raconte avec verve et franchise un témoin de presque toutes les heures, sa demi-soeur Simone Berteaut.