Auteur : Marilyn French

Exprimés dans un langage d'aujourd'hui, tous les problèmes des femmes et des hommes d'aujourd'hui, leurs rapports, leurs efforts souvent déchirants pour parvenir à l'harmonie, au bonheur, à l'amour : voilà ce qu'est essentiellement ce roman. Il est impossible que chacun ne retrouve pas dans « Les bons sentiments » l'écho de ses propres paroles, la saveur forte de ses propres passions, de ses fièvres, de ses enthousiasmes, de ses souffrances, de ses détresses.

Les cicatrices et les cabosses de l'âme viennent dès le premier vrai contact avec le monde : dès le premier amour. Nous avons tous un passé qui nous ligote et nous fait mal comme des souliers trop étroits. Et les plaies les plus profondes sont celles causées par l'éternel malentendu entre hommes et femmes : ce terrible mystère qui veut que les mots n'aient pas le même sens pour les uns que pour les autres, que la préséance les valeurs ne soit pas la même, mais que chacun mette la même rage à défendre les siennes, quitte à détruire ce qu'il voudrait créer avcc l'autre, et qu'ensuite les deux refusent avec la même fureur d'admettre leurs responsabilités respectives, la main sur le coeur qui saigne et protestant de leurs bons sentiments.

Ce qu'ont vécu, ce que vivent Victor et Dolores, les héros du livre, nous l'avons toutes et tous éprouvé. Et des Victor, toute femme en a connu dix, vingt, comme tout homme dix ou vingt Dolores. Et c'est soi-même qu'on lit à toutes les pages, soi-même que l'on reçoit, renvoyé comme un boomerang, en plein front. Et parce que nos enfers quotidiens sont pavés de bons sentiments, parce que nous tâchons de nous bâtir des paradis à force de bons sentiments aussi, ce livre de Marilyn French fera rire d'un oeil et pleurer de l'autre. Mais, l'ayant lu, impossible désormais de dormir des deux yeux.

Marilyn French est née à New York et y vit aujourd'hui. Elle eut une enfance difficile, « intellectuellement précoce, socialement arriérée, très perdue et solitaire », dit-elle. À quatorze ans, brillante pianiste, elle écrivait déjà de petits romans et rédigeait, imprimait et publiait un petit journal de quartier. À vingt et un ans, elle était mariée, mère de deux enfants et docteur ès lettres. Divorcée elle enseigna. Son premier roman, « Toilettes pour femmes », connut aussitôt un immense succès mondial; vendu à quatre millions d'exemplaires aux États-Unis, il a été traduit en plus de quinze langues.

Auteur : Marilyn French

Livre relié à couverture cartonnée.

Exprimés dans un langage d'aujourd'hui, tous les problèmes des femmes et des hommes d'aujourd'hui, leurs rapports, leurs efforts souvent déchirants pour parvenir à l'harmonie, au bonheur, à l'amour : voilà ce qu'est essentiellement ce roman. Il est impossible que chacun ne retrouve pas dans « Les bons sentiments » l'écho de ses propres paroles, la saveur forte de ses propres passions, de ses fièvres, de ses enthousiasmes, de ses souffrances, de ses détresses.

Les cicatrices et les cabosses de l'âme viennent dès le premier vrai contact avec le monde : dès le premier amour. Nous avons tous un passé qui nous ligote et nous fait mal comme des souliers trop étroits. Et les plaies les plus profondes sont celles causées par l'éternel malentendu entre hommes et femmes : ce terrible mystère qui veut que les mots n'aient pas le même sens pour les uns que pour les autres, que la préséance les valeurs ne soit pas la même, mais que chacun mette la même rage à défendre les siennes, quitte à détruire ce qu'il voudrait créer avcc l'autre, et qu'ensuite les deux refusent avec la même fureur d'admettre leurs responsabilités respectives, la main sur le coeur qui saigne et protestant de leurs bons sentiments.

Ce qu'ont vécu, ce que vivent Victor et Dolores, les héros du livre, nous l'avons toutes et tous éprouvé. Et des Victor, toute femme en a connu dix, vingt, comme tout homme dix ou vingt Dolores. Et c'est soi-même qu'on lit à toutes les pages, soi-même que l'on reçoit, renvoyé comme un boomerang, en plein front. Et parce que nos enfers quotidiens sont pavés de bons sentiments, parce que nous tâchons de nous bâtir des paradis à force de bons sentiments aussi, ce livre de Marilyn French fera rire d'un oeil et pleurer de l'autre. Mais, l'ayant lu, impossible désormais de dormir des deux yeux.

Marilyn French est née à New York et y vit aujourd'hui. Elle eut une enfance difficile, « intellectuellement précoce, socialement arriérée, très perdue et solitaire », dit-elle. À quatorze ans, brillante pianiste, elle écrivait déjà de petits romans et rédigeait, imprimait et publiait un petit journal de quartier. À vingt et un ans, elle était mariée, mère de deux enfants et docteur ès lettres. Divorcée elle enseigna. Son premier roman, « Toilettes pour femmes », connut aussitôt un immense succès mondial; vendu à quatre millions d'exemplaires aux États-Unis, il a été traduit en plus de quinze langues.

Auteur : Marilyn French

De son propre roman, Marilyn French elle-même avait dit : « C'est un monument aux femmes, à toutes les femmes que j'ai connues. »

Marilyn French est née à New York. Elle eut une enfance difficile : « À l'école, j'étais de deux ans plus jeune que mes camarades, intellectuellement précoce, socialement arriérée, très perdue et solitaire. » À quatorze ans, elle était excellente pianiste, publiait en l'imprimant elle-même son petit journal avec les nouvelles du quartier et écrivait de petits romans. À seize ans, elle entrait à l'université et conquérait brillamment ses diplômes jusqu'au doctorat ès lettres (qu'elle passa à vingt et un ans, déjà mariée et ayant deux enfants). Après avoir divorcé, elle a enseigné notamment à la célèbre université Harvard. Elle vit aujourd'hui non loin de Boston. « Toilettes pour femmes » est son premier roman. Il a été vendu à plusieurs millions d'exemplaires aux États-Unis et traduit en plus de douze langues.

« Toilettes pour femmes » est une somme non pas d'une vie, mais de vies de femmes, étalant la violence de ce qui fermente dans les coeurs sous la grisaille des routines, avec la guerre des sexes qui se poursuit sans répit ni pitié derrière la façade d'une coexistence pacifique sournoisement entretenue par les hommes pour assurer leur règne. Au centre de ce foisonnement et du monde de problèmes psychologiques, sociaux, sociologiques, métaphysiques qu'il illustre, il y a l'arête d'un personnage : Mira, qui représente l'expérience de vie féminine fondamentale, peut-être la plus banale, mais aussi la plus riche, puisque toute cette foule de personnages passe par elle, gravite autour d'elle : ce sont ses hommes, mais surtout ses amies (et incidemment leurs hommes). Mira a eu comme tant d'autres une enfance stricte laissant au hasard le soin des découvertes qui, à cause de cela, n'en sont pas et ne lui épargneront pas les vraies épreuves, les vraies leçons - celles que lui infligeront, comme à tant d'autres aussi, le mariage (qui tue la grande illusion de l'amour), le sacrifice aux ambitions du mari, la médiocrité, la fatigue des enfants, les lessives, l'abandon de toute existence personnelle, la réussite sociale intervenant juste un peu trop tard pour elle, juste à temps pour son mari (à temps pour qu'il la trompe), et le divorce, naturellement. Après quoi, une vie à reconstruire. Mais avec quoi ? Un autre amour ? Elle n'y croit plus. Et c'est pourtant alors que tout est noir qu'éclate la lumière. Le monde se sépare. D'un côté les rapports avec les mâles, mannequins empruntés ou animaux prédateurs (« tous le viol en tête, foncièrement »). De l'autre, la lumière des amitiés et des solidarités féminines, engagées dans la même lutte pour survivre, refuser l'humiliation, obtenir la reconnaissance de l'existence d'un monde de la femme, égal de celui de l'homme. Elles « résistent », les vaillantes, et l'essentiel est qu'elles ne sont plus seules. Qu'elles soient féministes militantes, comme Val (dont la fille sera en effet violée par un animal prédateur), ou tragiquement lesbiennes comme Iso, peu importe, elles existent, elles se battent et, même si elles savent qu'elles ne vaincront pas (il n'y a que la vie et que la mort qui gagnent au bout du compte), elles auront vu briller la lumière…