Auteur : Richard Garneau

Richard Garneau fait partie de ces personnes qu'on a l'impression de connaître depuis toujours : celles qui présentent les autres. Quand il arrive qu'on le présente, on le fait paradoxalement en annonçant qu'il n'a nullement besoin de l'être. Il est connu de tous. Mais si on connaît sa tête, et si on reconnaît le timbre chaud de la voix du présentateur qui s'efface derrière les héros sportifs, on sera étonné de découvrir ici le vrai personnage qui se cache derrière celui qu'on est habitué à voir devant les projecteurs.

Dans la vie publique, Richard Garneau ne parle jamais de lui. Et s'il ne l'a pas fait avant ce jour, c'est qu'il n'avait pas beaucoup de choix. Il lui fallait vivre sa vie, commenter celle des autres ou s'arrêter pour raconter la sienne.

Après une carrière de près de 40 années, qui lui a valu la gloire médiatique, il a finalement décidé de faire une pause et de parler enfin de lui-même, de son enfance, de son métier et… encore des autres : des Nadeau, Fauteux, Lecavalier, Duval, Arsenault, Quenneville, Lévesque, etc., de la radio, de la publicité et de la télévision où il est entré comme on entre en religion, en formulant des voeux perpétuels.

Quand Richard était petit (parce qu'il a déjà été petit !) et qu'il n'était pas pénétré du devoir de devenir un saint, il a fait des coups pendables qui lui ont valu de mémorables renvois d'institutions respectables (au grand désespoir de sa mère). Déjà, étant jeune, il refusait de marcher au pas. Il se le refuse toujours. Aujourd'hui encore, il ne marche pas, il court (10 km par jour !)

Découvrez-le !

Cinq, quatre, trois, deux, un : « À toi, Richard… »

Auteur : Richard Garneau

Dans « À toi, Richard… », son best-seller, Richard Garneau raconte son enfance, ses coups pendables, ses compagnons de travail et la gloire médiatique que lui a valu son métier.

Dans cette deuxième prise, il nous entraîne tout droit en Bavière où, sous sa plume, se déroule une enquête subtile, pour ne pas dire évanescente. En effet, dans cet avant-pays alpin où il passe le plus clair de ses étés depuis des années, notre sympathique et disert annonceur se transforme en débusqueur d'anciens nazis et de… fantômes.

À Munich, le 28, rue Kurfürsten existe réellement. La question est de savoir si Charlie, le fantôme qui rôde dans le coin, existe pour vrai lui aussi ou s'il est le fruit d'une imagination stimulée par le Schnaps ou l'Apfel Saft… À vous, chers lecteurs, de découvrir où s'arrête la réalité et où commence la fiction.