Auteur : Molière

« Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir. »

Auteur : Molière

Étude de l'oeuvre par Michel Forest.

Molière a voulu faire de la comédie un genre aussi noble que la tragédie. Les personnages de ses pièces atteignent à la dignité et à la noblesse des héros classiques en incarnant des aspects de la condition humaine. En ce sens, « Dom Juan », qui continue d'habiter l'inconscient collectif d'un Coppola, d'un Brecht, d'un Camus, exerce sur nous une fascination qui ne sera jamais démentie. Michel Forest

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Auteur : Molière

Aimer toutes les femmes, les posséder toutes, tel est le rêve de Dom Juan. À ce jeu cruel, il consacre sa vie, allant jusqu'à tuer pour satisfaire son désir. S'attaquant à l'aristocratie comme au peuple, à la morale comme à la religion, sa révolte prend de la grandeur dans l'excès. On voudrait souvent rire; on ne le peut pas toujours; Molière le dit bien : « Un grand seigneur méchant homme est une terrible chose.  »

Préface, chronologie, notice sur le titre, les costumes et les décors de la pièce, et notes de Georges Couton. Bibliographie et résumé.

Auteur : Molière

Dom Juan ou Le festin de Pierre - Comédie avec une notice sur le théâtre au XVIIe siècle, une biographie chronologique de Molière, une étude générale de son oeuvre, une analyse méthodique de la pièce, des notes, des questions par Anne-Marie H. Harel, Professeur honoraire au Lycée Watteau de Valenciennes et Henri Marel, Agrégé des Lettres, Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.

« Molière a voulu faire de la comédie un genre aussi noble que la tragédie. Les personnages de ses pièces atteignent à la dignité et à la noblesse des héros classiques en incarnant des aspects de la condition humaine. En ce sens, « Dom Juan », qui continue d'habiter l'inconscient collectif d'un Coppola, d'un Brecht, d'un Camus, exerce sur nous une fascination qui ne sera jamais démentie. » Michel Forest

Auteur : Molière

Étude de l'oeuvre par Luc Bouvier.

À la première représentation de « L'Avare », le 9 septembre 1668, Molière est célèbre. Pourtant, la pièce ne plaît guère au public parisien de l'époque. Ironiquement, le passage du temps va faire de cette mal-aimée du XVIIe siècle, une des pièces de Molière les plus jouées au XXe.

L'actualité de la pièce tient à son sujet, car chaque société est imprégnée d'un personnage d'avare notoire; il suffit de penser à Séraphin Poudrier, l'avare du roman « Un homme et son péché », de Claude-Henri Grignon… Luc Bouvier

Auteur : Molière

Le cocu imaginaire offre le premier modèle de ces personnages dont les souffrances vont constituer l'essence de la comédie. Celle-ci donne, avec Arnolphe et Agnès, l'image des rêves, des désirs, des passions qui agitent le corps et le coeur des hommes. Et l'éveil d'Agnès, malgré la soumission où l'a tenue son tuteur, pose directement, à une société qui ne l'avait jamais entendue avec autant d'acuité, la question de l'éducation des filles, et celle de leur liberté. L'École des femmes marque ainsi une date dans l'oeuvre de Molière et dans l'histoire du théâtre lui-même : elle élargit le champ de la comédie à la peinture de l'homme et de la société, et affirme la dignité et la richesse du genre comique.

Texte intégral. Préface, chronologie, notice, mises en scène, bibliographie, notes et résumé de Jean Serroy.

Auteur : Molière

Arnolphe, le héros de L'École des femmes, est un homme heureux. Il est vieux, riche et il va se marier. Il épouse dans quelques jours une jeune fille de dix-sept ans, Agnès. Il arpente les rues en savourant son bonheur et en regardant avec commisération les passants. Sur le front de chacun d'eux, il croit voir pointer les cornes fatales du cocuage. Mais lui, il a trouvé le moyen infaillible d'échapper à ce ridicule : Agnès est sa pupille, recueillie tout enfant, et élevée à l'écart du monde dans une parfaite ignorance « des choses de la vie ». Le barbon jubile : il n'a rien à craindre des blancs-becs à la mine insolente et à la taille bien tournée, comme, par exemple, celui qui s'avance à sa rencontre. Mais il reconnaît Horace, le fils d'un de ses plus chers amis. Arnolphe, qui se sent d'excellente humeur, salue avec amabilité le jeune homme, fraîchement débarqué de sa province. Comment trouve-t-il la capitale ? A-t-il eu le temps d'apprécier le charme des Parisiennes ? Horace avoue justement avoir succombé aux attraits d'une malheureuse innocente séquestrée par un vieillard impitoyable… Elle se nomme Agnès, ajoute-t-il sans prendre garde au visage décomposé de son interlocuteur. Arnolphe, cloué sur place par la stupéfaction et la colère, doit écouter les confidences de son rival qui se vante d'être aimé et médite d'enlever le soir même l'objet de ses voeux…

Qui est Tartuffe ? Un modèle de piété dont la vie édifiante est un exemple pour tous ceux qui l'approchent ? Un hypocrite, un faux dévôt qui abuse de la crédulité d'Orgon pour faire main basse sur ses biens ? Deux clans s'affrontent dans cette famille depuis que le maître de céans s'est entiché de cet inconnu auquel il prétend laisser la direction de toute la maisonnée. Les pires calamités s'abattent alors sur ceux qui ont osé protester. Damis, le fils d'Orgon, est chassé et déshérité pour avoir tenté de séduire Elmire, sa jeune belle-mère. C'est du moins ce que prétend Tartuffe. Marianne, la fille d'Orgon, doit renoncer à celui qu'elle aime. Son père lui enjoint d'épouser Tartuffe. Quant à Elmire, elle se trouve dans une délicate situation le jour où elle accepte une entrevue avec le saint homme. La porte à peine refermée, le dévôt se jette à ses pieds en lui avouant un amour passionné… Mais, Dorine, la servante, ne s'en laisse pas conter. Pour confondre l'hypocrite, elle imagine un stratagème qui ne manque pas de piquant…

Auteur : Molière

« Il faut qu'il ait tué bien des gens pour s'être fait si riche. »

Auteur : Molière