1. Accueil
  2. Panier d'achats
  3. Passer à la caisse maintenant


Chastel, André


Obtenez un rabais de 25 % à l'achat de quatre items et plus ! + Des frais de livraison garantis !

Fables, Formes, Figures - Tome IFables, Formes, Figures - Tome I


Fables, Formes, Figures - Tome I


Auteur : André Chastel

Sous le titre synthétique et légèrement incantatoire de « Fables, Formes, Figures », ont été recueillies des études publiées dans des recueils savants d'audience restreinte. Des curiosités multiples et exigeantes de la jeunesse aux préoccupations plus responsables qui ont suivi et aux travaux récents, plus calculés encore, on pourra trouver ici le déploiement complet d'une activité.

Mais la distribution des soixante-quatre pièces a moins tenu compte de l'échelonnement des publications dans le temps que de leur place dans l'édifice général de la discipline, dont elles devraient expliciter et illustrer la diversité. Tous ces écrits participent à une interrogation continue sur les modalités de l'imaginaire dans les sociétés. humaines, y compris et surtout les nôtres, sur son emprise sur les individus particulièrement réceptifs que sont les artistes et sur les ressources et les points d'applications de l'art, son véhicule privilégié.

On présente ici la culture et l'art comme formant un cosmos, un monde, où s'observe une constante et nécessaire réorganisation des mêmes éléments. La nouveauté n'est rien sans la répétition : ce qui apparaît en suivant soit le développement de grandes traditions légendaires, profanes ou religieuses, soit le recours à des motifs isolés servant au réglage des styles, soit enfin les vides et les pleins de certaines «  fortunes critiques » qui sont loin d'être épuisées aujourd'hui. La démarche commune à presque toutes ces analyses est la recherche du point de fusion où la forme sollicite le contenu, où inversement, du moment où le sens dérange le style. Battement fondamental, universel, trop souvent méconnu.

L'auteur estime que l'importance de toute oeuvre d'art, de tout produit artistique, même infime, tient à leur pouvoir d'inviter ou de contraindre à la perception simultanée de données appartenant à des registres distincts. Il y a ainsi un passage régulier du latent au manifeste, du central au marginal, qu'on ne discerne pas sans saisir aussi, à travers la discontinuité toute relative des périodes, l'entrelacement de forces originales, immémoriales, qui modèlent les cultures. C'est du même fonds que proviennent les phénomènes à expliquer et le principe même de l'explication. Et c'est ce mouvement circulaire que veut résumer le sigle F.F.F. « Fables, Formes, Figures » étant toujours prêtes à s'unir, à se heurter, à verser les unes dans les autres.

André Chastel, né à Paris en 1912, avait trouvé avant même l'École Normale Supérieure (1933) l'orientation qui l'a conduit à étudier auprès d'Henri Focillon. Ses premiers travaux étaient tournés vers le légendaire, le merveilleux et le fantastique, les manifestations extrêmes de l'imaginaire et de l'art. Intéressé par le déploiement complet de la discipline, il fut en contact avec F. Saxl et E. Panofsky à l'institut Warburg (Londres), avec les historiens de l'art italien, avant tout Roberto Longhi, avec les historiens français de la Renaissance, L. Febvre et A. Renaudet. Il devait succéder à celui-ci à l'École pratique des Hautes Études en 1951. Il fut appelé à la Chaire d'Histoire de l'art moderne à la Sorbonne en 1955, au Collège de France en 1970.

D'un intérêt permanent pour l'Italie est né le vade-mecum de L'Art italien (1956). Ses travaux, axés sur la Renaissance, ont exploré le notion d'« art platonicien » en analysant la philosophie esthétique du milieu florentin : Marsile Ficin et l'art (1954) et les développements artistiques qu'elle peut éclairer : Art et Humanisme à Florence (1959). Deux volumes de « l'Univers des Formes » ont montré ensuite qu'il suffit de différencier les milieux et de retracer l'évolution des genres pour dégager l'art de la fin du XVe siècle en Italie des schémas convenus (1965). Deux volumes complémentaires ont enfin considéré l'activité artistique au sein d'une société à haut voltage artistique en phase ascendante : Le Mythe de la Renaissance (1966) et en proie aux contradictions : La Crise de la Renaissance (1967). L'étude annoncée sur le Sac de Rome en 1527, qui a fait l'objet des A. Mellon Lectures à Washington en 1977, analyse dans le même esprit une péripétie remarquable de l'art et de la culture.

Convaincu que tous les moments de l'histoire artistique s'éclairent les uns les autres, André Chastel reconnaît aux modernes le privilège d'exister et de gérer à leur tour la nouveauté dans la répétition. Instruit par les voyages, les amitiés étrangères, la participation à des instances internationales, il s'est efforcé de donner un certain développement à l'histoire de l'art en France, en particulier avec l'annuaire Art de France (1961-1964), et la Revue de l'Art (depuis 1968).




Condition générale du livre : 3/5   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 51348
Éditeur : Flammarion
Collection : Idées et recherches
Numéro(s) du livre : 1
ISBN : 2-08-210709-4
Année d'impression : 1978
Poids : 1170 gr

Outil de conversion en ligne du montant (CAD$ > EURO ou CAD$ > US$ ou autres) : www.xe.com

Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « ACHETER »


Prix : 12.49 $

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !

Fables, Formes, Figures - Tome IIFables, Formes, Figures - Tome II


Fables, Formes, Figures - Tome II


Auteur : André Chastel

Sous le titre synthétique et légèrement incantatoire de « Fables, Formes, Figures », ont été recueillies des études publiées dans des recueils savants d'audience restreinte. Des curiosités multiples et exigeantes de la jeunesse aux préoccupations plus responsables qui ont suivi et aux travaux récents, plus calculés encore, on pourra trouver ici le déploiement complet d'une activité.

Mais la distribution des soixante-quatre pièces a moins tenu compte de l'échelonnement des publications dans le temps que de leur place dans l'édifice général de la discipline, dont elles devraient expliciter et illustrer la diversité. Tous ces écrits participent à une interrogation continue sur les modalités de l'imaginaire dans les sociétés. humaines, y compris et surtout les nôtres, sur son emprise sur les individus particulièrement réceptifs que sont les artistes et sur les ressources et les points d'applications de l'art, son véhicule privilégié.

On présente ici la culture et l'art comme formant un cosmos, un monde, où s'observe une constante et nécessaire réorganisation des mêmes éléments. La nouveauté n'est rien sans la répétition : ce qui apparaît en suivant soit le développement de grandes traditions légendaires, profanes ou religieuses, soit le recours à des motifs isolés servant au réglage des styles, soit enfin les vides et les pleins de certaines «  fortunes critiques » qui sont loin d'être épuisées aujourd'hui. La démarche commune à presque toutes ces analyses est la recherche du point de fusion où la forme sollicite le contenu, où inversement, du moment où le sens dérange le style. Battement fondamental, universel, trop souvent méconnu.

L'auteur estime que l'importance de toute oeuvre d'art, de tout produit artistique, même infime, tient à leur pouvoir d'inviter ou de contraindre à la perception simultanée de données appartenant à des registres distincts. Il y a ainsi un passage régulier du latent au manifeste, du central au marginal, qu'on ne discerne pas sans saisir aussi, à travers la discontinuité toute relative des périodes, l'entrelacement de forces originales, immémoriales, qui modèlent les cultures. C'est du même fonds que proviennent les phénomènes à expliquer et le principe même de l'explication. Et c'est ce mouvement circulaire que veut résumer le sigle F.F.F. « Fables, Formes, Figures » étant toujours prêtes à s'unir, à se heurter, à verser les unes dans les autres.

André Chastel, né à Paris en 1912, avait trouvé avant même l'École Normale Supérieure (1933) l'orientation qui l'a conduit à étudier auprès d'Henri Focillon. Ses premiers travaux étaient tournés vers le légendaire, le merveilleux et le fantastique, les manifestations extrêmes de l'imaginaire et de l'art. Intéressé par le déploiement complet de la discipline, il fut en contact avec F. Saxl et E. Panofsky à l'institut Warburg (Londres), avec les historiens de l'art italien, avant tout Roberto Longhi, avec les historiens français de la Renaissance, L. Febvre et A. Renaudet. Il devait succéder à celui-ci à l'École pratique des Hautes Études en 1951. Il fut appelé à la Chaire d'Histoire de l'art moderne à la Sorbonne en 1955, au Collège de France en 1970.

D'un intérêt permanent pour l'Italie est né le vade-mecum de L'Art italien (1956). Ses travaux, axés sur la Renaissance, ont exploré le notion d'« art platonicien » en analysant la philosophie esthétique du milieu florentin : Marsile Ficin et l'art (1954) et les développements artistiques qu'elle peut éclairer : Art et Humanisme à Florence (1959). Deux volumes de « l'Univers des Formes » ont montré ensuite qu'il suffit de différencier les milieux et de retracer l'évolution des genres pour dégager l'art de la fin du XVe siècle en Italie des schémas convenus (1965). Deux volumes complémentaires ont enfin considéré l'activité artistique au sein d'une société à haut voltage artistique en phase ascendante : Le Mythe de la Renaissance (1966) et en proie aux contradictions : La Crise de la Renaissance (1967). L'étude annoncée sur le Sac de Rome en 1527, qui a fait l'objet des A. Mellon Lectures à Washington en 1977, analyse dans le même esprit une péripétie remarquable de l'art et de la culture.

Convaincu que tous les moments de l'histoire artistique s'éclairent les uns les autres, André Chastel reconnaît aux modernes le privilège d'exister et de gérer à leur tour la nouveauté dans la répétition. Instruit par les voyages, les amitiés étrangères, la participation à des instances internationales, il s'est efforcé de donner un certain développement à l'histoire de l'art en France, en particulier avec l'annuaire Art de France (1961-1964), et la Revue de l'Art (depuis 1968).




Condition générale du livre : 3/5   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 51349
Éditeur : Flammarion
Collection : Idées et recherches
Numéro(s) du livre : 2
ISBN : 2-08-210712-4
Année d'impression : 1978
Poids : 1180 gr

Outil de conversion en ligne du montant (CAD$ > EURO ou CAD$ > US$ ou autres) : www.xe.com

Sans obligation de votre part, vous pourrez connaître le coût d'un achat (tous les frais inclus) en cliquant sur le bouton « ACHETER »


Prix : 12.49 $

EN RUPTURE D'INVENTAIRE : NE PEUT ÊTRE COMMANDÉ !


Consultations récentes...


Nous vous remercions d'augmenter les revenus de Secondemain en cliquant sur les publicités de ces annonceurs !