Auteur : Hervé Bazin

Né en 1811 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé jusqu'à l'âge de 13 ans par sa grand-mère et voit peu ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), il s'inscrit à la Faculté catholique de droit d'Angers, se brouille avec les siens, va à Paris où il prépare une licence de lettres en travaillant, et commence à écrire.

La notoriété lui vient avec les poèmes de « Jour » (Prix Apollinaire 1947) et le roman « Vipère au poing » qui connaît un succès immédiat et considérable (Prix des Lecteurs 1948). Proclamé en 1955 « le meilleur romancier des dix dernières années », lauréat en 1957 du Grand Prix littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

Auteur : Hervé Bazin

Heureuse, malheureuse, Louise ? Ses jours passent, gris, en compagnie de son frère, mais un fiancé tardif ne serait pas mal accueilli. Surmontant sa timidité, Louise passe une annonce matrimoniale. C'est pour elle l'occasion de juger sa vie comme de se transformer et l'échec de sa rencontre avec « Edmond » l'enrichira pourtant de ce qu'elle aurait pu être. Sereine est donc la conclusion du Bureau des Mariages qui donne son titre à ce recueil de huit nouvelles. Sereine aussi celle d'II n'arrive jamais rien, mais en apparence seulement : qui n'est pas digne de sa chance de toute façon n'en fera rien.

Gonzague, le héros d'Acte de probité apprendra aussi que l'espérance n'est pas une vertu sans les actes. La perversité du sort est un reflet de la nôtre, qui l'attire : on pourrait parler d'une Providence à la mesure et à la couleur des gens comme iéprouveront le bedeau de Mère-Michel et le mycologue de La Poison.

On retrouve ici des variations sur un thème très bazinien : notre empoignade avec la fatalité, qui n'est pas toujours telle. On la voit condamner les enfants de Jeux de main, mais sauver Crosne, un des Evadés de la Pentecôte et combler la fille non-mère de La Raine et le Crapaud. Dans tous les cas le hasard sert de flash pour révéler l'être et son caractère.

Né en 1811 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé jusqu'à l'âge de 13 ans par sa grand-mère et voit peu ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), il s'inscrit à la Faculté catholique de droit d'Angers, se brouille avec les siens, va à Paris où il prépare une licence de lettres en travaillant, et commence à écrire.

La notoriété lui vient avec les poèmes de « Jour » (Prix Apollinaire 1947) et le roman « Vipère au poing » qui connaît un succès immédiat et considérable (Prix des Lecteurs 1948). Proclamé en 1955 « le meilleur romancier des dix dernières années », lauréat en 1957 du Grand Prix littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

Auteur : Hervé Bazin

Né en 1911 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé par sa grand-mère; il connaîtra tardivement ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), on l'inscrit à la Faculté catholique de droit d'Angers. Mais il la quitte, se brouille avec les siens, « monte » à Paris où il prépare une licence de lettres en travaillant pour vivre, et commence à écrire.

Journaliste (L'Écho de Paris), critique littéraire (L'Information), il publie d'abord des poèmes. Mais la notoriété lui vient avec son premier roman Vipère au poing qui connait un succès immédiat et considérable. Depuis lors, ses ouvrages, notamment La Tête contre les murs, Qui j'ose aimer, Au nom du fils, Le Matrimoine recueillent l'audience d'un vaste public. Proclamé en 1955 «  le meilleur romancier des dix dernières années  », lauréat en 1957 du Grand Prix littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

Dans la langue familière, se marier est souvent pris comme synonyme de faire une fin, ce qui semble impliquer qu'a été conclue une association assurant au nouveau couple l'opulence et la paix jusqu'à son dernier jour. Or ce jour-là est lointain, ceux qui s'écoulent entre-temps onéreux et la fin est en réalité celle de la vie antérieure à la cérémonie : tel est le paradoxe du mariage dont le jeune avocat angevin Abel Bretaudeau mesure la vérité dès le retour du voyage de noces.

Rien ne l'a préparé à l'existence à deux qui commence pour lui avec Mariette Guimarch, fille de bonnetiers prospères. À deux ? C'est compter sans l'invasion de la belle-famille, puis bientôt d'une nouvelle génération de Bretaudeau, tous profondément marqués par l'éducation Guimarch.

Ainsi le veut la tendance du siècle où le sceptre échappe au roi pour passer aux mains de la reine, où le patrimoine se transforme en matrimoine pour la plus grande gloire de la méragosse… et son plus grand souci. Abel le note d'une plume tour à tour vengeresse, amusée, attendrie, au fil de cette chronique d'un ménage pareil à tant d'autres qui est aussi la chronique spirituelle et percutante des moeurs de notre temps.

Auteur : Hervé Bazin

Né en 1911 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé par sa grand-mère; il connaîtra tardivement ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), on l'inscrit à la faculté catholique de droit d'Angers. Mais il la quitte, se brouille avec les siens, « monte » à Paris où il fait une licence de lettres en travaillant pour vivre et commence à écrire.

Journaliste (L'Écho de Paris), critique littéraire (L'Information), il publie d'abord des poèmes qui lui vaudront le prix Apollinaire. Mais la notoriété lui vient avec son premier roman Vipère au Poing qui connaît un succès immédiat et considérable. Depuis lors, ses ouvrages — notamment La Tête contre les murs, Qui j'ose aimer, Le Matrimoine, Au Nom du Fils — recueillent l'audience d'un vaste public.

Proclamé en 1955 « le meilleur romancier des dix dernières années », lauréat en 1957 du Grand Prix Littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

Tristan da Cunha, surnommée l'île de La Désolation, offrait au milieu des tempêtes de l'Atlantique sud une vie rude, très primitive, à ses 264 habitants, lorsqu'en 1961 une éruption volcanique contraignit ceux ci à se réfugier en Angleterre, où ils découvrirent à la fois les merveilles et les méfaits de la civilisation. Dès 1963, n'y pouvant tenir, ils regagnaient leur village ravagé, sous le cratère encore fumant. On put écrire alors que grand-père disait non à notre société : comme allaient le dire cinq ans plus tard, en France, les contestataires de 1968.

Très vite pourtant les Tristans se ravisèrent. L'île est aujourd'hui entièrement modernisée. Mais elle l'est dans un esprit très particulier. S'ils ont accepté de la technique ce qui permet de mater une nature hostile, les insulaires refusent de se laisser dominer par elle. Ils demeurent fidèles à leur communauté qu'aèrent, avec le vent et l'aventure à domicile, une liberté, une égalité, un type de vie où l'entraide chasse la compétition, comme le nécessaire chasse le superflu.

Tristan, que son isolement protège, ne fournit pas de leçon, pas d'exemple. Mais ce cas, par ses résonances, déborde l'exception. Tel est le fait divers, peu connu en France, bien qu'il ait outre-Manche défrayé la chronique et passionné les sociologues, qui a inspiré à Hervé Bazin ce roman plein de couleur et de mouvement dont le ton s'apparente à celui d'un conte philosophique qui aurait l'avantage d'être vrai.

Auteur : Hervé Bazin

Né en 1811 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé jusqu'à l'âge de 13 ans par sa grand-mère et voit peu ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), il s'inscrit à la Faculté catholique de droit d'Angers, se brouille avec les siens, va à Paris où il prépare une licence de lettres en travaillant, et commence à écrire.

La notoriété lui vient avec les poèmes de « Jour » (Prix Apollinaire 1947) et le roman « Vipère au poing » qui connaît un succès immédiat et considérable (Prix des Lecteurs 1948). Proclamé en 1955 « le meilleur romancier des dix dernières années », lauréat en 1957 du Grand Prix littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

Auteur : Hervé Bazin

Auteur : Hervé Bazin

Né en 1811 à Angers, Hervé Bazin (petit-neveu de René Bazin) est élevé jusqu'à l'âge de 13 ans par sa grand-mère et voit peu ses parents. Après des études mouvementées (précepteurs, six collèges), il s'inscrit à la Faculté catholique de droit d'Angers, se brouille avec les siens, va à Paris où il prépare une licence de lettres en travaillant, et commence à écrire.

La notoriété lui vient avec les poèmes de « Jour » (Prix Apollinaire 1947) et le roman « Vipère au poing » qui connaît un succès immédiat et considérable (Prix des Lecteurs 1948). Proclamé en 1955 « le meilleur romancier des dix dernières années », lauréat en 1957 du Grand Prix littéraire de Monaco, Hervé Bazin est membre de l'Académie Goncourt depuis 1958.

« Lisez de confiance, c'est très bon » Émile Henriot de l'Académie française.

Auteur : Hervé Bazin

De « Vipère au poing » au « Matrimoine  », d'« Au nom du fils » à « Madame Ex » Hervé Bazin s'est fait une réputation de « romancier de la vie privée », qui explique la faveur dont il jouit depuis trente ans auprès d'un vaste public.

Pourtant l'autre moitié de son oeuvre est faite de romans inspirés de thèmes classiques comme « Qui j'ose aimer » (dont on a dit que c'était « Phèdre » à l'envers) ou de sujets sociaux comme « les Bienheureux de la désolation » ou « la Tête contre les murs ».

« Un feu dévore un autre feu » tient de ces deux derniers genres. Le titre, emprunté à Shakespeare, ne laisse aucun doute sur le propos de l'auteur. Il s'agit d'un drame de la passion, enchassé dans le drame politique que constitue une contre-révolution militaire, un « char contre chair » dont les vingt dernières années nous ont fourni de sanglants exemples. Imaginaire, se déroulant dans un pays non précisé, en vingt-six jours, cette histoire, où l'amour triomphe jusque dans la mort, emprunte ses passages les plus intenses au tragique le plus réel de notre temps.

Auteur : Hervé Bazin

Je crois que « Vipère au Poing » assez inoubliable; ce livre ira beaucoup plus loin que là où s'arrêtent le plus grand nombre de romans de tous genres… Jean Blanzat, Le Figaro Littéraire

… un livre où se révèle un vrai talent et où il y a des trouvailles de style et d'expression telles qu'il nous est rarement donné d'en découvrir chez de jeunes écrivains. Jacques de Laprade, Arts

La valeur littéraire de ces pages est incontestable autant que le sujet en est exceptionnel. Noël Sabord, Les Nouvelles Littéraires

M. Hervé Bazin! est un romancier merveilleusement doué. Paul Chaponnière, Journal de Genèvre

… un livre qu'on ne peut oublier. Henri Liebrecht, Le Soir