Auteur : Stéphane Bourguignon

Scénariste de formation, scripteur humoristique de métier, Stéphane Bourguignon enseigne à l'École nationale de l'humour depuis 1991. Travailleur impénitent, il collabore aussi avec plusieurs humoristes reconnus : Patrick Huard, Marie-Lise Pilote… Au moment de la sortie de l'Avaleur de sable, il attendait stoïquement la trentaine et, plus fébrilement, la naissance d'un premier enfant.

Julien, en deuil de Florence, se jure que jamais il ne retombera dans le piège des femmes. Mais voilà : à 26 ans, on a souvent tendance à surestimer ses forces…

« – Écoute, on oublie ça, excuse-moi, c'est pas correct… j'aurais pas dû te courir après.

Je déconne complètement, dans deux secondes je vais carrément m'excuser de m'être fait voler. Pour un gars qui a renoncé aux filles, je trouve que je m'accroche drôlement. […] Le côté transpercé par un point fulgurant, je trottine de peine et de misère derrière elle, comme un petit poucet qui cherche à rattraper son père.

— Au fond, dis-je, c'était peut-être une façon d'engager la conversation.

— Va chier, crotté !

Je m'arrête. Pas elle. Une femme qui s'éloigne, c'est horriblement beau. Je le sais, j'en ai connu toute une panoplie comme ça. »

L'Avaleur de sable : des personnages qui ont cette façon particulière d'entrer dans un temple, de chasser les vendeurs en culbutant les tables et de s'y installer comme de grandes lumières envoyées du ciel.

L'Avaleur de sable : une utilisation moderne et visuelle de la langue, un sens aigu de l'humour, de la métaphore et du rythme.

L'Avaleur de sable : la révélation de l'année, un roman que le Québec tout entier n'est pas près d'oublier !

Auteur : Stéphane Bourguignon

Scénariste de formation, scripteur humoristique de métier, Stéphane Bourguignon enseigne à l'École nationale de l'humour depuis 1991. Travailleur impénitent, il collabore aussi avec plusieurs humoristes reconnus : Patrick Huard, Marie-Lise Pilote… Au moment de la sortie de l'Avaleur de sable, il attendait stoïquement la trentaine et, plus fébrilement, la naissance d'un premier enfant.

Julien, en deuil de Florence, se jure que jamais il ne retombera dans le piège des femmes. Mais voilà : à 26 ans, on a souvent tendance à surestimer ses forces…

« – Écoute, on oublie ça, excuse-moi, c'est pas correct… j'aurais pas dû te courir après.

Je déconne complètement, dans deux secondes je vais carrément m'excuser de m'être fait voler. Pour un gars qui a renoncé aux filles, je trouve que je m'accroche drôlement. […] Le côté transpercé par un point fulgurant, je trottine de peine et de misère derrière elle, comme un petit poucet qui cherche à rattraper son père.

— Au fond, dis-je, c'était peut-être une façon d'engager la conversation.

— Va chier, crotté !

Je m'arrête. Pas elle. Une femme qui s'éloigne, c'est horriblement beau. Je le sais, j'en ai connu toute une panoplie comme ça. »

L'Avaleur de sable : des personnages qui ont cette façon particulière d'entrer dans un temple, de chasser les vendeurs en culbutant les tables et de s'y installer comme de grandes lumières envoyées du ciel.

L'Avaleur de sable : une utilisation moderne et visuelle de la langue, un sens aigu de l'humour, de la métaphore et du rythme.

L'Avaleur de sable : la révélation de l'année, un roman que le Québec tout entier n'est pas près d'oublier !

Auteur : Stéphane Bourguignon

La suite de « L'Avaleur de sable ».

À travers les yeux de Julien, attachant personnage découvert dans « L'Avaleur de sable », Stéphane Bourguignon propose une vision masculine, à la fois drôle et touchante, des sujets qui lui sont chers : l'amitié, les relations hommes-femmes et la paternité. « Le Principe du geyser » est un récit bouleversant de lucidité.

À l'approche de la trentaine, Julien a endossé, sans trop y penser, le statut de conjoint, de travailleur et de père… Dans quel état reviendra-t-il de cette semaine de vacances qu'il prend, en célibataire et sans enfant ?

« […) cette histoire est brillamment relevée par un « humour décapant » […) une écriture alerte et rapide qui va directement au bout de l'idée à énoncer. » Jean-Guy Hudon, « Nuit blanche ».

« […) des dialogues très percutants, des personnages qui sont très bien dessinés, qui sont très contemporains. […) Il faut le lire, c'est très. très amusant. » René Homier-Roy, « Radio-Canada »

« Son histoire est bien ficelée, ses personnages bougent beaucoup, voyagent, font des rencontres. Le narrateur multiplie les traits d'humour, les revirements de situation, les chutes (au propre et au figuré). » Marie-Claude Fortin, « Lettres québécoises ».

Auteur : Stéphane Bourguignon

Voilà bientôt six ans, Édouard quittait sa femme. Et puis, c'était au tour de son fils de 18 ans de claquer la porte. Aujourd'hui, à 41 ans, confortablement installé dans la quiétude de la banlieue, Édouard se remet en question.

En fait, il remet tout en question ! Il est persuadé de pouvoir changer le monde, et il pose des gestes. Comme laisser son magnifique jardin à l'abandon pour protester contre le conformisme, ou se révolter contre tout, à défaut de pouvoir aider l'humanité tout entière.

Homme tendre et attachant malgré tout, Édouard retrace le portrait de son monde – celui des amours déchues, des amitiés tourmentées, de sa famille éclatée et de ce qui a bien pu mener à sa désintégration. Entre le présent et le passé, à travers des dialogues percutants dans lesquels l'humour et la gravité se côtoient, voici le portrait cynique mais sensible d'un homme et de son parterre.

Détenteur d'un certificat en scénarisation ciné matographique, Stéphane Bourguignon a ceuvré pendant 10 ans dans le milieu de l'humour à titre de concepteur, scripteur et script éditeur.

Son premier roman, « L'avaleur de sable », a été salué par la critique lors de sa publication en 1993. Après avoir publié « Le principe du geyser » en 1996, il se consacre à l'écriture de la télésérie « La vie la vie », qui lui vaudra de nombreux prix et récompenses, et qui a suscité l'engouement de plus d'un million de téléspectateurs.

« Un peu de fatigue » est son troisième roman.

« Ceux qui ont lu les premiers romans de Bourguignon trouveront que son écriture a pas mal changé. Plus mûre, riche et maîtrisée. Des phrases plus longues et coulantes. Les thématiques se ressemblent « la solitude sous toutes ses formes », ça demeure punché et il y a toujours beaucoup d'humour à travers ses propos existentiels, mais on a maintenant l'impression que l'auteur fait vraiment de la littérature au lieu de la scénarisation camouflée. » Guillaume Bourgault-Côté, Le Soleil