Auteur : Jeanne Bourin

Jamais le Moyen Âge n'avait encore inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d'une famille vivant au XIIIe siècle, dans le royaume de Saint Louis. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout semble tranquille, assuré. Rien ne l'est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel.

Si l'intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l'est pas. Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s'est plu à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce XIIIe une siècle rayonnant où l'on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle et bien des idées reçues se voient battues en brèche.

Grand Prix des lectrices de « Elle », Prix des Maisons de la presse, « La Chambre des Dames » a fait l'objet d'un grand feuilleton télévisé sur TF1.

Auteur : Jeanne Bourin

Jamais le Moyen Âge n'avait encore inspiré un tel roman, chronique fidèle, simple, chaude et familière d'une famille vivant au Xllle siècle, dans le royaume de Saint Louis. Ce roman n'est pas un « roman historique » au sens habituel du terme. C'est un roman dans l'histoire. Jeanne Bourin y conte l'existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes de cette maisonnée et, tout particulièrement, de deux d'entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout semble tranquille, assuré. Rien ne l'est. Guillaume Dubourg, un cousin venu d'Angers, assiste au mariage. Au premier coup d'oeil, il s'éprend de la jeune épousée. Dès lors, il lui faudra assouvir la passion quo s'est emparée de lui.

Autour de cette jeune femme, autour des deux hommes qui se la disputent, autour de Mathilde, affermie par sa foi, la famille, les amis, les fêtes, les voyages, les coutumes médiévales, un viol, un miracle, la mort, des naissances, tout un cortège d'événements tissent la trame de ce livre.

Si l'intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l'est pas. Une documentation rigoureuse, donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s'est plu à confirmer dans sa préface. Bien des idées reçues se voient battues en brèche : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en ce rayonnant Xllle siècle, qui avait ajouté uh huitième péché capital aux sept autres : la tristesse. On mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle, quête du corps et quête de l'âme, sans déchirement. À travers « La chambre des dames » et « Le jeu de la tentation », second volume de ce dyptique, qui suit et termine l'histoire journalière d'un temps ressuscité dans son naturel et son originalité, nous adoptons une vision voisine mais cependant différente. Les personnages nous en deviennent proches; nous les aimons comme s'il étaient nôtres.

Auteur : Jeanne Bourin

Françoise a huit ans et demi en 1930 et une passion pour « La Garenne », la propriété de sa mère au bord du Loir où, tous les étés, la famille se réunit. Troublée par les liens charnels qui unissent ses parents, mariés sur le tard, elle est surtout fascinée par Jacques, un cousin de onze ans de plus qu'elle et qui courtise Lulu, une jeune fille coquette et légère. Françoise assiste en témoin passionné, parfois en messagère, toujours en complice, à leurs amours tumultueuses et contrariées, qui éveillent en elle un monde d'interrogations et de promesses…

Auteur : Jeanne Bourin

« Je la vis, j'en fus fou. » C'est ainsi que commencent à Blois, en 1545, les amours d'une beauté de quinze ans, fille d'un riche banquier florentin allié à Catherine de Médicis, et d'un jeune poète inconnu. Elle s'appelle Cassandre Salviati. Il se nomme Pierre de Ronsard. Amours passionnées, et semées d'obstacles Ronsard est clerc tonsuré, il ne peut donc se marier. Cassandre épouse alors un jeune seigneur du voisinage. De serments en ruptures, de réconciliations en scandales, ces amours durèrent pourtant quarante ans, jusqu'à la mort du poète. Les amours blessées auraient pu s'intituler le Secret de Cassandre. C'est elle que nous écoutons raconter ici l'histoire de sa vie. Personnage autrefois considéré comme légendaire, Cassandre passait pour une des inspiratrices possibles de Ronsard.

Nous savons aujourd'hui qu'elle fut bien davantage. En l'entendant se confier à nous, nous découvrons aussi qu'au coeur de son existence demeure un mystère la fille qu'elle eut après sept ans de mariage avec un homme épousé par contrainte, était-elle bien l'enfant de celui-ci ?

À travers ce roman, Jeanne Bourin a aussi tenté de donner une vision particulière de la Renaissance. C'est cette époque contrastée qu'elle restitue au fil de ce récit d'amours contrariées, blessées mais éternelles, dans une France en plein déchirements.

Née en 1922, à Paris, Jeanne Bourin est licenciée de Lettres et d'Histoire. Romancière, elle a évoqué les amours de Ronsard et d'Agrippa d'Aubigné dans « Les Amants de Talcy ». Historienne, Jeanne Bourin s'est exclusivement consacrée au Moyen Âge depuis vingt ans, et est l'auteur d'une biographie consacrée à Agnès Sorel : « la Dame de beauté ».

Elle a tiré de ses travaux des romans au succès exceptionnel : « Très sage Héloïse », « la Chambre des Dames » (Prix des Maisons de la Presse, Grand Prix des lectrices de « Elle » 1979), « le Jeu de la tentation » (ces deux derniers ouvrages ont été adaptés à la télévision), « Le grand feu » (Grand Prix catholique de littérature 1986).

En 1981, elle a reçu le Grand Prix des Yvelines pour l'ensemble de son oeuvre. Elle est membre du jury du Prix Chateaubriand et du Grand Prix de la Ville de Paris.

Auteur : Jeanne Bourin

Juillet 1099, soit un mois après a fin des Pérégrines, les Francs s'emparent de Jérusalem qu'ils assiégeaient. Emportées par le vent de l'Histoire, Brunisses, Flaminia et Alaïs, les trois filles de Garin le parcheminier de Chartres, vont vivre dans leur coeur et dans leur chair l'affrontement de la Chrétienté et de l'Islam. Pendant que Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalem, les trois soeurs, au fil des jours, traverseront heurs et malheurs en Terre sainte. À l'image du destin tourmenté du royaume naissant, leur sort sera semé de pièges. L'une songera à repartir pour Chartres, les autres à demeurer à Jérusalem.

Sous des aspects nouveaux et imprévus, la vie quotidienne des croisés en Judée est aussi le cadre des existences violentes, passionnées, parfois tragiques, des trois soeurs. Chacune incarne les aventures possibles des femmes confrontées à l'une des plus grandes et des plus étonnantes épopées de tous les temps.

Treize ans après La Chambre des Dames, Jeanne Bourin estime en avoir terminé avec son cycle médiéval. Les Compagnons d'éternité apporte la dernière touche à la fresque qu'elle a voulu brosser d'une période qui lui est chère.