À bouche que veux-tu
Auteur : Cecil Saint-Laurent
Cecil Laurent est né en 1919. Il a grandi entre la fin d'une guerre et le début d'une autre, influencé par la pléiade des écrivains de cet entre-deux-guerres; il finissait sa licence de philosophie quand 1939 fit de lui un soldat. C'est au lendemain de la Libération que, marqué par les rapides changements du monde, il commença une carrière qu'il devait mener sous deux noms : son véritable nom Jacques Laurent et son pseudonyme Cecil Laurent. Sous le nom de Cecil St Laurent il se lança dans la série des « Caroline chérie » qui très rapidement devait le rendre célèbre. En tant que Jacques Laurent il publiait dès 1950 le roman « Les Corps tranquilles » qui tout à la fois restait dans la grande lignée de la littérature française et annonçait le nouveau roman. Par la suite il devait, tout en fondant la revue littéraire « La Parisienne » et en dirigeant l'hebdomadaire « Arts », poursuivre sa carrière romanesque (« !Le petit canard »), sa carrière de polémiste (« Paul et Jean-Paul », « Mauriac sous de Gaulle » qui lui valut une condamnation pour offense au chef de l'État). Son dernier roman « Les Bêtises » a reçu le Prix Goncourt.
Sous le nom de Cecil St Laurent, après les « Caroline chérie », il n'a pas cessé, à travers des héroïnes, de continuer la peinture des périodes historiques qui le hantaient.
Peut-on soutenir, comme la comédienne Blanche Albine, que le passé importe peu et que les morts influent sur les vivants seulement dans les légendes ? De la tablée réunie devant un dîner fin à l'Auberge du Mal-Armé, l'ingénieur agronome Bernard Entragues est le premier à protester. Son existence n'a-t-elle pas changé à cause d'un capitaine de l'armée de Napoléon tué par une héroïque Espagnole - à ce qu'en dit du moins sa descendante Juana, les documents historiques donnant de l'exploit une autre version.
Oui, le risque est grand de se fourvoyer, à croire les récits fabuleux dont se targuent les héritiers de ces héros français ou espagnols, soldats de la retraite de Russie ou partisans royalistes, l'aventure de Blanche avec le baron Méhée le prouve. Mais les documents ne sont pas toujours authentiques. La vaine quête d'Antoine Belèche pour le trésor du chevalier de Bruslard le démontre aussi. Au fond, il n'y a que la foi qui sauve, le prétendu anneau porte-amour de Jeanne l'antiquaire l'illustre ironiquement - ou l'escroquerie mal tournée de Cléo et de son restaurateur.
Ainsi devisent à bouche que veux-tu les convives de Manuel Mallarmé et de cette ronde de récits où l'Amour se joue de la Vérité dans de malicieuses « comédies des erreurs », le seul qui n'ait rien dit tire la plus habile des conclusions.
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Numéro d'inventaire : 50418
Éditeur : Flammarion
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 3952
ISBN : 2-253-00171-6
Année d'impression : 1974
Poids : 240 gr
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La bourgeoise
Auteur : Cecil Saint-Laurent
Au Moyen Âge, dans le roman courtois, le mariage était considéré comme utile, l'amour comme sublime et l'un excluait l'autre.
Marc refuse cette exclusion. Il prétend donner à la vie du couple marié qu'il forme avec Catherine l'intensité d'une aventure toujours recommencée.
Catherine, par nature et par éducation, est d'abord disposée à refuser les propositions de son mari, puis, dans un climat que l'imminence d'un divorce dramatise, elle cherche des conseils autour d'elle. Pour Marielle, sa meilleure amie (ou sa meilleure ennemie), Marc a besoin de « cinéma », c'est facile à satisfaire. Pour Hélène, l'amie médecin, ce sont les couples les plus pervers qui sont les plus durables et, puisque Marc aime la jalousie, il est normal qu'il ait besoin d'une femme infidèle pour satisfaire sa passion. Pour Bruno, le masseur, les aspirations de Marc sont le produit de la société de consommation qui a besoin de l'infidélité et des partouzes pour donner à la bourgeoisie l'illusion de vivre. Quant à Gonzague, jeune peintre, il aime Catherine et il espère qu'elle va se séparer de Marc.
Autour de ce couple en danger gravite toute une société qui va de l'aristocratie au prolétariat et qui illustre la bourgeoisie d'aujourd'hui. Ce roman poursuit à notre époque l'analyse du romanesque bourgeois que fut Madame Bovary pour le XIXe siècle.
Mais la Bourgeoise n'est pas seulement une étude de moeurs : les péripéties de l'action sont mues par la singularité des caractères plus que par les étiquettes sociales et Cecil Saint-Laurent a laissé les pleins pouvoirs à la vie. C'est elle qui, en dépit des plans, des projets, des théories, se charge de trouver des solutions qui, comme elle, sont imprévisibles et extérieures à toute morale.
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Numéro d'inventaire : 53541
Éditeur : Flammarion
Collection : Roman
Numéro(s) du livre : Non disponible
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1975
Poids : 410 gr
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